Participants en séance
Capitaliser les acquis de l’étude diagnostique et les travaux de deux précédentes formations pour mieux enseigner l’entrepreneuriat dans certaines facultés et entités de l’Université de Parakou (Up), c’est l’objectif d’un atelier de formation qui a réuni le vendredi 4 décembre 2020 dans la commune de Natitingou, des enseignants de l’Up. L’occasion était également donnée à trois jeunes entrepreneurs invités pour la circonstance de partager avec ces derniers, leurs expériences dans le domaine de l’entrepreneuriat.
Cet atelier organisé par l’Université de Parakou (Up) et l’Institut Royal des Tropiques (Kit) des Pays-Bas, avec l’appui financier de l’organisation néerlandaise pour l’internationalisation de l’éducation (Nuffic) a permis aux participants de faire des recommandations concrètes pour l’enseignement de l’entrepreneuriat dans les facultés et départements de formation les plus concernés de l’Université de Parakou.
Dans son intervention, le coordonnateur du projet « Renforcement des capacités entrepreneuriales des femmes et jeunes dans le secteur agroalimentaire informel dans le Nord-Bénin à travers la formation-coaching et l’incubation des entreprises » Alexis Egounlety Abodohoui, est revenu sur les différents modules de formations qui ont été initiés à l’intention des entrepreneurs. Il s’est réjoui de l’engagement de tous les acteurs dans l’atteinte des objectifs du projet, que sont notamment, mieux enseigner l’entrepreneuriat et mieux gérer les entreprises.
Pour sa part, le professeur Servais Afouda a exprimé sa gratitude à l’endroit de l’équipe rectorale pour cette noble initiative. A l’en croire, la promotion et le rayonnement de l’Up dépendent fondamentalement de la confiance en soi de ses acteurs pour changer le cours des choses.
Le professeur Léandre Gbaguidi, a fait savoir que l’entrepreneuriat est aujourd’hui le fer de lance de la jeunesse. « Vous ne pouvez pas sortir aujourd’hui de l’Université sans une connaissance en entreprenariat, l’Etat a déjà fermé ses portes pour les recrutements de masse, si aujourd’hui ces projets nous aident à nous outiller nous-mêmes et à outiller la jeunesse, c’est une bonne chose, je nous encourage à penser à d’autres projets au niveau de l’Université pour que nos curricula soient davantage renforcé », a-t-il laissé entendre au micro des confrères de l’Agence Bénin Presse (Abp).
Wilfried AGNINNIN
