CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE CONCERTATION ET DE CORDINATION : La dégradation des terres préoccupent le Cdcc Borgou

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CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE CONCERTATION ET DE CORDINATION

La dégradation des terres préoccupent le Cdcc Borgou

Conformément aux dispositions de l’article 19 de la loi n°97-028 du 15 janvier 1999 portant organisation de l’administration territoriale de la République du Bénin et du décret n° 2001-411 du 15 octobre 2001 portant attributions et fonctionnement du Conseil Départemental de Concertation et de Coordination (Cdcc), les membres du Cdcc du Borgou se sont réunis le mardi 15 octobre dernier dans la salle de réunion de la préfecture de Parakou. Plusieurs étaient inscrits à l’ordre du jour.

Wahabou ISSIFOU

Présidé par le préfet Djibril Mama Cissé, les maires et leurs adjoints, les membres du cabinet du préfet, le président de la Fédération Départementale des Associations des Parents d’Elèves et bien d’autres ont suivi avec beaucoup d’intérêt plusieurs communications. Il s’agissait entre autres des communications sur la lutte contre la dégradation des terres au Bénin : point de mise en œuvre, rôles et responsabilités des collectivités locales ; la nutrition au service du développement ; la présentation des missions de la Cellule Départementale de Lutte contre le Vih-Sida, la Tuberculose, les Hépatites, le Paludisme et les Maladies sexuellement Transmissibles du Borgou et rôles des élus municipaux, communaux et locaux ; l’importance de la création et du fonctionnement des organes de gestion foncière ; le point du démarrage de l’année scolaire 2019-2020 et propositions d’actions en vue de l’amélioration des résultats ; et l’impact des cantines scolaires dans le département du Borgou.

Pour ce qui concerne la première communication relative à la lutte contre la dégradation des terres, le présentateur Kado Alphonse Simba, conseiller technique Gestion Durable des Terres (Gdt) dans la Coopération allemande Giz a fait un aperçu sur la dégradation des terres au Bénin, les quelques initiatives contre le phénomène, les rôles et responsabilités des communes et les opportunités de financement des actions pour la Ndt. Pour lui, le Bénin jouit d’un secteur agricole qui occupe environ 70% de la population active. Ce secteur agricole contribue pour près de 28,3% du Produit Intérieur Brut (Pib) et fournit environ 75% des recettes d’exportation et 15% des recettes de l’Etat. Alors face au phénomène de la dégradation des terres dont font face les producteurs agricoles, le spécialiste a dans sa présentation exprimé le souhait pour la restauration d’au moins 50% de terres dégradées, la limitation à 5% la perte des terres non dégradées et l’augmentation du couvert végétal de 12% que des mesures telles que l’intégration de la Ndt dans les priorités politiques nationales et locales et la restauration des terres dégradées à travers l’implication active des acteurs locaux et autorités décentralisées soient prises.

Il a enfin présenté quelques opportunités de financement à savoir les sources nationales telles que la Giz, la Banque Mondiale, le Pnud, la Coopération Suisse, l’Agence Française de Développement, le Fnec, Fnda et sources internationales telles que les Fonds Vert pour le Climat, les Fonds NDT, la Coopération Allemande, les Fonds pour l’Environnement Mondial, le Global Environnent Facility, le Snu, le Fao, les Fonds pour l’Adaptation, Les Banques de Développement, les Fonds Coréen pour le Développement et autres.

A noter que les recommandations issues de la première session du Cdcc du mercredi 24 janvier dernier ont été passées en revue.
Le préfet Djibril Mama Cissé a exprimé sa satisfaction dans la mise en œuvre des différentes recommandations par les différentes communes tout en les appelant à redoubler d’ardeur.

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