Daabaaru TV en direct
Revenir à l'accueil
300 MILLIARDS POUR OUIDAH SEUL : Kouandé, Kérou et Péhunco enclavées, nagent dans l’eau et la poussière

300 MILLIARDS POUR OUIDAH SEUL : Kouandé, Kérou et Péhunco enclavées, nagent dans l’eau et la poussière

 

Le gouvernement de la rupture a prévu un investissement de près de 300 milliards, c’est-à-dire 1000 millions fois trois cent pour la valorisation du patrimoine culturel de cette commune. Ouidah qui, faut-il le rappeler, n’a pas problème de route d’accès encore moins de ponts qui arrachent des vies à chaque saison de pluies. Cet investissement pourrait être perçu comme « joindre l’utile à l’agréable ».
Au même moment, une localité constituée de 3 grosses communes avec des actifs sur les plans agricoles et économiques reste enclavée et végète dans un calvaire qui n’a pas de qualificatif. Il s’agit bien évidemment de la région des 2Kp (Kouandé-Kérou-Péhunco) qui depuis les indépendances est victime de l’injustice des différents gouvernements qui se sont succédé. Cette localité manque d’infrastructures routières. Elle ne dispose d’ailleurs pas d’un seul millimètre de bitume encore moins de voies pavées. Les braves populations perdent des vies à chaque saison de pluies en voulant traverser des rivières sans infrastructures de franchissement. C’est le cas du fameux pont de Kankou dans la commune de Kouandé qui depuis des années est resté inachevé et ne fait que multiplier ses victimes.
La promotion de la culture oui, mais sortir une région du pays de l’enclavement parait plus urgent.
De quel développement s’agit-il, si les fonds de la République semblent appartenir à certains plus qu’à d’autres? Quel péché les populations de ces communes ont-elles commis pour ne pas avoir droit aux actions du gouvernement ?
Il reste encore quelques mois au gouvernement de Patrice Talon pour démontrer son attachement au même titre à toutes les localités du Bénin. Avant la fin de son mandat, Patrice Talon doit tout au moins lancer les travaux des routes Kota-Kouandé-Péhunco-Guessou Sud et ceux de l’axe Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara.

Barnabas OROU KOUMAN

Vous avez des critiques ou suggestions sur notre nouveau site web ? Écrivez-nous