PRODUCTION AGRICOLE AU BÉNIN : L’exportation du cajou brut interdite à partir de 2024

2 ans ago | Written by
21 540 vues
0 0

La noix de cajou brute est l’un des produits agricoles les plus exportés par le Bénin, à l’instar du coton, et qui permet de faire entrer des devises utiles au développement du pays. Cette production n’est malheureusement pas transformée localement, privant le pays d’une plus-value très importante pouvant contribuer à son autosuffisance. Mais grâce à la vision du Chef de l’État, Patrice Talon, qui s’inscrit dans la dynamique de conduire le Bénin vers son autosuffisance, les produits locaux, dont la noix de cajou brute, seront peu à peu transformés localement. 

Auriol AKPAKI (Stg)

La noix de cajou brute ne sera plus autorisée d’exportation dès le 1er avril 2024. C’est le décret n°2022-214 du 30 mars 2022 portant conditions de déroulement de la campagne de commercialisation 2021-2022 des noix de cajou, qui a acté cette décision. En effet, par cette décision, le gouvernement de la rupture traduit sa volonté d’apporter de la plus-value à la production locale des noix de cajou pour soutenir le développement du pays.

En outre, dans le souci de soutenir cette décision et d’accroître le potentiel de production et de consommation, Gaston Dossouhoui, ministre de l’agriculture et de la pêche, a indiqué que « le président Patrice Talon est dans un élan de faciliter l’installation d’au moins 20.000 hectares de nouvelles plantations à partir des plants performants d’anacardiers produits par des pépiniéristes professionnels » peut-on lire sur le site d’information en ligne Bénin web Tv. Abondant dans le même sens, la ministre de l’industrie et du commerce, Shadiya Assouman a précisé que par ce décret, le gouvernement est dans l’optique d’atteindre 110.000 tonnes de capacité de consommation des noix de cajou à travers l’installation des unités dans la zone économique spéciale de Glo-Djigbé, selon le même site.

Il faut noter par ailleurs qu’une telle décision ne saurait être prise sans des sanctions qui vont avec. C’est ainsi que, tel que précisé par ledit décret en son article 6, « les infractions aux dispositions du présent décret sont punies des peines prévues par les lois n°90-05 du 15 mai 1995 fixant les conditions d’exercice des activités du commerce en République du Bénin, n°2007-21 du 16 octobre 2007 portant protection du consommateur en République du Bénin et n°2016-24 portant organisation de la concurrence en République du Bénin ».

Article Categories:
A la une · Nationale

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Daabaaru