INSTALLATION DE COMMERCES AUX ABORD DES VOIES À PARAKOU : Quand la quête de la pitance expose à de gros risques

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À Parakou, à l’instar des autres villes du Bénin, il n’est pas rare de voir des vendeurs s’installer aux abords des voies pour vendre leurs produits. Malgré les interdictions des autorités suivies d’opérations de répression, la pratique continue de plus belle, prenant l’allure de la normalité. Pourtant en s’exposant ainsi au bord de la voie où circulent autos et motos, ces commerçants s’exposent à des risques, parfois mortels.

Elie ADEOLA (stg)

Cabines de mobile money, gargoterie ou encore étalages d’essence frelatée, ils sont nombreux ces commerçants à s’installer au bord des voies dans la cité des Kobourou. L’objectif généralement est de donner plus de visibilité à leurs articles. Cependant, dans la quête de leurs pitance quotidienne, ces commerçants s’exposent à plusieurs risques.

Selon Pacôme Gbaguidi un citoyen à Parakou, non seulement les vendeurs mais aussi les clients sont exposés aux accidents de circulation. « De ces accidents peuvent découler des pertes en vies humaines », a-t-il signalé. De son côté, Fernando Apkoli, étudiant en électrotechnique à l’Institut universitaire « Les Cours Sonou » de Parakou souligne que la vente au bord de la voie peut causer des dégâts matériels au niveau des vendeurs. « Ces vendeurs perdront leurs produits en cas d’accident ».
Quant à Olga Anoumou, elle pense que les vendeurs installés au bord des voies courent des risques de pollution sonore et atmosphérique.« Ils sont exposés à la pollution qui les tue à petit feu », a-t-elle confié.

D’ailleurs, l’occupation de l’espace public est interdite par la loi en République du Bénin. Selon le décret n°2015-016 du 29 janvier 2015 portant conditions et modalités d’occupation du domaine public, le domaine public est imprescriptible inaliénable et insaisissable. C’est un bien d’État et seules les structures de l’État sont chargées de gérer ces espaces. L’occupation anarchique de l’espace public est punie par la loi.

C’est pourquoi, Olga Anoumou invite les vendeurs qui s’adonnent à cette pratique, à se conformer aux exigences de la loi et préserver ainsi leur vie.

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