Lors de la prière de l’Aïd El-fitr du dimanche 30 mars 2025, une fidèle musulmane a rendu l’âme à la place Idi de Zongo à Parakou. A la suite de ce drame, des réactions se sont enchaînées en ce qui concerne le salut de la défunte. Pour en savoir plus sur cette question en de pareile circonstance, la rédaction de Daabaaru s’est rapprochée d’un Imam.
Wassihou GUEGUI MASSIA (Stg)
Dans l’islam, mourir en pleine prière de l’Aïd El-fitr est une grande bénédiction selon le saint coran. Alassane Sabi Nari, Imam d’une mosquée du quartier Dépôt de Parakou affirme que selon le prophète Muhammad, toute personne qui observe le jeûne et qui décède dans le mois de ramadan, est d’office un protégé de Dieu. «En période de jeûne, Dieu attache iblis et ouvre les huits portes du paradis à cause des musulmans. Ainsi, tout musulman qui décède durant cette période, ira sans doute au paradis», a-t-il dit en se référant à un Hadith du prophète Muhammad (Saw). De même, selon ses propos, le jour de la prière de l’Aïd El-fitr, Dieu lave tous les fidèles musulmans en leurs pardonnant leurs péchés. «Tous ceux qui sont morts le jour de la prière de « Idi », sont partis dans la pureté. Ils sont morts propres comme un bébé qui vient de naître», a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, il faut noter que le mois du ramadan est une occasion pour se faire pardonner ses péchés auprès de Dieu.