ABSENCE DES FEMMES DANS LES CONSEILS COMMUNAUX DE L’ATACORA : Le grand facteur du sous développement . Ces femmes qui feront l’affaire

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ABSENCE DES FEMMES DANS LES CONSEILS COMMUNAUX DE L’ATACORA

Le grand facteur du sous développement

. Ces femmes qui feront l’affaire

Les communes du département de l’Atacora sont longtemps restées dans un état de sous développement indescriptible. Au nombre des nombreux conseils qui ont siégé durant plusieurs mandats, aucun d’eux n’a pu insuffler un bon vent de développement au sein de ces communes. Ainsi après réflexions et questionnements sur les facteurs qui freinent le développement de ces communes, il s’est avéré que sur les neuf communes que compte ce grand département, il a seulement deux, Natitingou et Toucoutounna qui comptent au moins une femme conseillère. Les conseils des sept autres communes sont uniquement constitués des hommes. Alors, l’on est tenté de se demander quel péché les femmes de ces communes ont-elles commis pour être aussi classées au second rang ?
S’il faut considérer les réalités socioculturelles des communes de l’Atacora qui considèrent la femme comme l’être inférieur, il ne faut pas occulter qu’il existe aussi des femmes capables de participer ou de contribuer au réel développement de leurs communes respectives. La politique n’est pas uniquement masculine car le développement est l’affaire de tous et surtout des femmes.
Des femmes leaders, il y en a dans l’Atacora. Et après la fermeture de dépôts des dossiers de candidatures pour les élections communales et municipales du 17 mai prochain à la Commission Electorale Nationale Autonome (Cena) le 11 mars dernier, il faut se poser la question de savoir sur les positionnements qui ont été réservés aux femmes des communes de ce département qui doit vraiment quitter la précarité dans laquelle elles végètent. Alors voici ces femmes leaders, capables de propulser le développement de leurs communes respectives, et ce, peu importe leurs partis politiques.
Dans la commune de Kouandé, il y a Mariam Sapiri pour l’Union Progressiste (Up), Rafiatou Sinadaougui, Chérifatou Nouhoun, Mèmounatou Alassane pour le Bloc Républicain (Br) et Fatoumata Kadiri Issifou Chabi Yoruba pour les Forces Cauris pour un Bénin Emergent (Fcbe). A Kérou, Mèmounatou Imorou pour l’Up et Béllou Bah Sabi Guiwa du Br.
Pour la commune de Péhunco, Zaliath Matchou Kora Zaki, Rabiatou Lafia, Madeleine Warigui sont présentes pour les Fcbe, Alimatou Iliassou du Br, Rafiatou Bassongui de l’Up.
A Tanguiéta, ce sont Jacqueline Kassatin, Mariam Tigri, Claudine Soulikou qui feront l’affaire de l’Up tandis que Tissèla Nicole Tingadiry, Nouratou Zibo Amah sont prêtes pour le Br, l’Udbn a en son sein Rouheimatou Moumouni, Ancha Tidossa et Sandrine Djouari. Boukoumbé a Joséphine Koubetti de l’Udbn, Vitorine Natta, Tempa N’Tcha et Sidonie Alvère Sèna pour l’Up. Chislaine Tchéta Kouagou, Salamatou Assoumanou, Bernadette Dari, Augustine Kambia et N’Marie Tawé pour l’Udbn et Jeanne Konté, Irène Kouagou du Br.

Des têtes pensantes feminines existent à Matéri. Il s’agit de Francine Yargo et Yollande Yoa du Br ; Mara Toumoudagou, Brunette Yao et Pibime Idani peuvent répondre présentes pour l’Udbn
A Cobly, Florence Kombienou et Monique Combieni N’naki pour l’Up ; Elisabette N’Cha Kouagou et Noélie Kokoua pour l’Udbn et Jeanne Fiéto Tchanati pour le Br.
Si ces femmes de valeurs arrivent à siéger au sein des conseils communaux des communes de l’Atacora, ce sera une force pour son développement car des actes parleront à leur place. Et comme l’a dit Margaret Thatcher « En politique, si vous voulez des discours, demandez un homme ; si vous voulez des actes, demandez une femme ».

Wahabou ISSIFOU

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