ACTES DE VANDALISME DU 28 AVRIL DERNIER
He Adam Bagoudou relève une grosse erreur démocratique
Suite aux actes d’incivisme notés dans certaines circonscriptions électorales lors du scrutin du 28 avril dernier, les candidats du Bloc Républicain ont donné leur explication des faits aux hommes des médias à travers un point de presse organisé le mercredi 1er mai dernier à Cotonou. Au cours de cette sortie médiatique, l’honorable Adam Bagoudou a révélé une erreur démocratique grotesque commise par l’opposition. En révélant cette erreur, l’élu du peuple a invité les jeunes à discerner le vrai du faux en ce qui concerne le sens qu’il faut donner à la démocratie.
Edouard ADODE
Le Bénin est un pays démocratique. Cependant, certains politiciens et pas les moindres semblent avoir une fausse compréhension de ce régime dont se vantent les béninois depuis 1990. A partir des évènements malheureux du 28 avril dernier, l’honorable Adam Bagoudou s’est rendu compte de la mauvaise définition que certains politiciens béninois se donnent de la démocratie. «La démocratie dans certaines hautes écoles politiques (du Bénin ndlr) c’est l’organisation planifiée de la barbarie sous toutes ses formes, attaques ciblées, incendie des maisons. Ces genres d’exercice, semble-t-il, c’est aussi de la démocratie », a déduit l’élu de la 8ème circonscription électorale. Par la suite, il a servi à la jeunesse la vraie définition de ce régime qui distingue le Bénin dans le concert des Nations. « Je veux croire que c’est une erreur de compréhension et que nos jeunes vont très tôt déchirer ces enseignements pour aller à la bonne définition de la démocratie qui parle plutôt de la tolérance, de la différence, du sens patriotique et civique », a indiqué le digne fils de Tchaourou.
Pour lui, au lieu que l’opposition ne laisse le peuple exprimer son désaccord au processus électoral par des bulletins nuls, elle a plutôt opté pour l’arme des faibles en violentant les populations et les empêchant d’exercer leur droit civique. C’est ce qu’il a d’ailleurs fait savoir, «je pensais qu’on allait mettre le peuple béninois à l’épreuve en disant aller dire »non » et le bulletin nul allait démontrer que c’est vraiment »non ». Mais violenter les gens pour qu’ils n’aillent pas, c’est l’arme des faibles. La violence, c’est l’arme des faibles ».
Il a, à travers cette occasion, prié pour que ces personnes puissent redescendre sur la terre de la démocratie et à sa bonne compréhension. Car pour lui, le Bénin est en apprentissage de la démocratie et c’est progressivement qu’elle pourra s’enraciner.
L’honorable Bagoudou est désormais résolument tourné vers l’avenir. « Hier est déjà passé, nous sommes aujourd’hui, c’est demain qu’on prépare », a-t-il conclu.