À Cotonou, l’équipe de Bénin Daabaaru Tour a été reçue par le préfet du Littoral Alain Orounla. À travers un entretien accordé au journaliste Barnabas Orou Kouman, l’autorité préfectorale s’est prononcée sur le thème principal de la tournée intitulé « Agriculture et changement climatique, quel impact sur la sécurité alimentaire au Bénin ?” Les actions en cours dans la ville département de Cotonou pour une meilleure adaptation aux changements climatiques ont été présentées par le préfet Orounla.
Samira ZAKARI
La ville de Cotonou n’est pas épargnée par les affres des changements climatiques qui se manifestent entre autres par des inondations. Ainsi, plusieurs actions concourant à l’adaptation aux changements climatiques, sont en cours dans la capitale économique du Bénin.
Selon le préfet Alain Orounla, l’ambitieux Plan d’Assainissement Pluvial de Cotonou (Papc) financé à environ 300 milliards de Fcfa permettra de conjuguer définitivement au passé les inondations dans la ville et par ricochet, les aléas climatiques. «Le Papc il faut le dire, est un programme d’adaptation aux changements climatiques. Toutes la règlementation qui a été mise en œuvre par le gouvernement implique que l’occupation du sol tienne grand compte de ses risques climatiques», a-t-il. De même, l’urbanisation en cours dans la ville avec la construction d’édifices modernes, «nous veillons à ce que tout soit adapté à ce que nous voulons préserver notre espace contre tous ces phénomènes de réchauffement climatique et autres». Le gouvernement travaille à un retour au respect de la nature, soutien l’autorité préfectorale. «Plus d’urbanisation sauvage mais plutôt une urbanisation calculée dans le respect des modalités», a-t-il rassuré.
A ce programme du Papc s’ajoute le travail gigantesque mené par la Sgds qui chaque jours débarrasse la ville des déchets solides. Toute chose ayant permis à Cotonou d’être classée parmi les villes les plus propres en Afrique. «Chaque citoyen doit aussi jouer son rôle, il y a des poubelles où il faut jeter les ordures. C’est des gestes simples qui nous mettent à l’abri de catastrophes. C’est des réflexes éco-citoyens qui contribuent à l’amélioration de nos conditions de vie», a-t-il expliqué.