ADOPTION DES TECHNOLOGIES AGROÉCOLOGIQUES : 125 jeunes et femmes formés par Yilaa . Une initiative pour l’avenir de l’agriculture béninoise

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Dans une initiative porteuse d’espoir pour l’avenir agricole du Bénin, un atelier de sensibilisation novateur a eu lieu le lundi 1er juillet 2024 au Centre Iita d’Abomey-Calavi.C’est à travers le project n°Agr-22-004 dénommé, Agroecology and circular Economy for Ecosystem services in Ssa (Ace4es).Il est initié par Youth initiative for land in Africa (Yilaa) en collaboration avec la Climate and clean air coalition (Ccac) du Programme des Nations-Unies pour l’environnement (Unep) grâce à un consortium constitué du Council for scientific industrial research (Csir), de l’Association des paysans du Ghana et d’Africa Rice. Il vise à promouvoir l’adoption de technologies agroécologiques parmi les jeunes et les femmes, avec un objectif clair, réduire les polluants de courte durée de vie dans la production du maïs et du riz.

S.A.A

Yilaa, organisation de jeunes dédiée au développement durable et à l’innovation agricole a lancé cet atelier dans le but d’introduire des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement tout en augmentant la productivité et la résilience des cultures locales. Le choix du Centre Iita à Abomey-Calavi comme lieu de cette formation revêt une importance particulière, étant donné son rôle de leader dans la recherche agronomique en Afrique de l’Ouest, reconnait le coordonnateur de l’organisation Youth initiative for land in Africa (Yilaa) Innocent Antoine Houedji. «Les jeunes et les femmes constituent une grosse opportunité pour le continent et en particulier pour le Bénin. Cette formation a pour but de donner aux participants, les outils et les pratiques agricoles utiles afin de produire une agriculture respectant les normes agroécologiques, de tel enseigne que l’impact soit plus grand à l’issue de l’atelier», a-t-il fait savoir.

L’atelier s’est concentré sur l’enseignement et la démonstration des techniques agroécologiques spécifiques adaptées à la culture du maïs et du riz. La première cohorte de 125 participants, majoritairement des jeunes agriculteurs et des femmes travaillant dans le secteur agricole ont eu l’opportunité d’apprendre directement des experts en agriculture durable. Les thématiques abordées comprenaient la gestion intégrée des ravageurs, l’utilisation efficace des ressources en eau et l’amélioration de la fertilité des sols par des méthodes biologiques.

Impact et perspectives futures


L’initiative de Yilaa vise non seulement à améliorer les rendements agricoles mais aussi à réduire l’empreinte environnementale de l’agriculture au Bénin. En encourageant l’adoption de pratiques agroécologiques, telles que la rotation des cultures, le compostage et l’utilisation de semences résilientes, l’organisation cherche à créer un modèle durable pour l’avenir de l’agriculture dans la région. «En adoptant les technologies agroécologiques, nous ne nous contentons pas de préserver notre environnement mais nous posons les bases d’une agriculture durable», a déclaré Edmonde Fonton, députée à l’Assemblée Nationale (An). Les représentants de la Fondation de l’Université d’Abomey-Calavi, de la plateforme nationale des organisations paysannes et de Producteurs agricoles du Bénin mais aussi du compact Enable-Taat au Bénin ont réhaussé l’évènement par leur présence.

Réactions et engagement communautaire

Les réactions des participants ont été extrêmement positives soulignant l’importance cruciale d’une telle formation pour renforcer les capacités locales et promouvoir une agriculture plus durable. Les participants ont exprimé leur intention d’appliquer immédiatement les connaissances acquises dans leurs propres exploitations agricoles, ce qui témoigne de l’impact immédiat et concret de cette initiative. Le lancement réussi de l’atelier de sensibilisation au Centre Iita d’Abomey-Calavi marque une étape significative vers un avenir agricole plus durable et résilient au Bénin. Yilaa et ses partenaires continueront à soutenir ces efforts en fournissant un accompagnement continu et en élargissant l’accès à ces pratiques novatrices. Avec l’engagement des jeunes et des femmes, l’avenir de l’agriculture agroécologique au Bénin semble prometteur et plein de potentiel pour répondre aux défis environnementaux et alimentaires du 21e siècle.

Les participants ont reçu des informations complètes sur les polluants climatiques de courte durée, en se concentrant particulièrement sur les émissions de méthane et de carbone noir associées à la production de riz et de maïs. La formation a mis en évidence l’impact significatif de ces polluants sur l’environnement et le climat, en fournissant des stratégies pratiques pour atténuer leurs effets. Les experts ont discuté des sources d’émissions de méthane provenant des rizières et de carbone noir provenant de la combustion de la biomasse, tout en introduisant des technologies et des pratiques agroécologiques conçues pour réduire efficacement ces émissions. À la fin de l’atelier, les participants étaient bien informés de la nécessité cruciale de traiter ces polluants et équipés des connaissances nécessaires pour mettre en œuvre des pratiques agricoles durables qui atténuent leur impact.

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