AFFAIRE “EXÉCUTION SOMMAIRE D’INDIVIDUS À PORTO-NOVO” : La police donne sa version des faits

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On en sait désormais un peu plus sur l’affaire “ execution sommaire des citoyens par la police républicaine à l’école Dowa ” à Porto-Novo qui a conduit le journaliste Virgile Ahouansè de Crystal News, en garde en vue. À travers un point de presse, le porte-parole de la police républicaine a apporté un démenti et des clarifications sur cette affaire qui a fortement animé la toile.

Selon les informations du porte-parole de la police relayées par Mediapart Bénin, la patrouille du commissariat du 5ème arrondissement a été alertée dans la nuit du mercredi 16 novembre aux environs de 23h 30, par trois conducteurs de taxis-motos et un riverain visiblement en embuscade à la hauteur de l’Epp Dowa dans l’obscurité. Sur insistance de l’alerte, l’équipe de patrouille s’est empressée sur les lieux où elle a découvert les deux personnes qui à la vue des policiers, ont pris la poudre d’escampette laissant derrière eux, une moto de marque bajaj. Le repérage des lieux a permis de les localiser derrière l’un des bâtiments de l’école. Malgré les interpellations des éléments de la police, ils choisissent de ne pas se rendre et déclenchent des coups de feu. Dans les échanges de tirs, les deux fugitifs ont trouvé la mort et leurs corps conduits à la morgue du Centre Hospitalier Départemental (Chd) de l’Ouémé-Plateau sur instruction du procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Porto-Novo.

Par ailleurs, le porte-parole indique que le gardien de l’école qui a donné les informations au journal ayant réalisé l’investigation, n’était pas à son poste la nuit du 16 au 17 novembre 2022 contrairement à ce qu’il a fait croire au journaliste. Il a finalement avoué que ces allégations sont infondées. Il a donc été présenté ainsi que le journaliste, au procureur spécial de la Cour de Répression des Infractions Économique et du Terrorisme (Criet) pour répondre entre autres des faits de diffusion par voie électronique, de fausse informations pouvant affecter la paix et la quiétude en cette période sensible. Virgile Ahouansè a été après son procès, placé sous contrôle judiciaire et le gardien sous mandat de dépôt.

Le porte-parole a rassuré de la disponibilité de la police républicaine pour tout besoin de vérification des informations fournies. Il a invité les citoyens à la retenue et à ne pas céder à la panique en cette période très sensible.

Samira ZAKARI

 

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