ALIMENTATION DANS LA VILLE DE PARAKOU : L’hygiène dans certaines boulangeries laisse à désirer

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ALIMENTATION DANS LA VILLE DE PARAKOU
L’hygiène dans certaines boulangeries laisse à désirer
.Des populations mangent du n’importe quoi !
Le pain fabriqué à base de la farine du blé fait désormais partie intégrante de la ration alimentaire quotidienne des populations urbaines comme celle des campagnes. Ainsi, on assiste dès lors à la prolifération des boulangeries dans tous les coins de rue au Bénin. Cependant, dans ces boulangeries qui poussent comme des champignons, la procédure de fabrication de cet aliment et l’état du produit fini donnent le dégoût de le consommer. Une situation qui interpelle les uns et les autres pour arrêter la saignée.
Edouard ADODE

Salé comme sucré, le pain intervient au quotidien dans l’alimentation des béninois. Soit pour accompagner un autre mets, soit il est l’aliment principal. L’un dans l’autre, cet aliment fait à base d’une farine importée c’est-à-dire la farine du blé s’est progressivement imposé à tous les béninois dans leur alimentation. Cependant, peu des consommateurs s’intéressent à la qualité de cet aliment que proposent les boulangeries. La préparation de cet aliment demande assez d’efforts physiques, ce qui fait que dans beaucoup de boulangeries de Parakou, on rencontre des ouvriers torse nu entrains de manipuler la farine de blé pour produire le pain. Ces derniers, tout en transpirant, accomplissent leurs tâches quotidiennes. Ainsi, facilement des gouttes de sueur se font mélanger au blé. Comme tout mets, la préparation du pain demande une quantité importante d’eau pour pétrir la farine. Dans certaines boulangeries la qualité de l’eau utilisée reste de très loin propre à la consommation. Pire, en mangeant du pain parfois, nombreux sont les consommateurs qui se rendent compte de la présence des corps étrangers dans cet aliment. Comme le témoigne ici Alice Gbénou une consommatrice du pain à Parakou, « c’est vraiment dégueulasse ! Plusieurs fois j’ai trouvé dans le pain des fils de sac de maïs ou des débris de bois». Ces genres de témoignages sont légions.
Les autorités sanitaires et les défenseurs des consommateurs doivent agir au plus pressé pour préserver la santé de ces derniers.

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Société

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