AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE VIE DES JEUNES FILLES À RISQUE À NIKKI : Bcd-Ong à travers le projet Piscca s’engage

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Les conditions de vie des jeunes filles à risque dans la commune de Nikki seront bientôt améliorées. En témoigne le lancement du Projet Innovants de la Société Civile et des Coalition d’Acteurs (Piscca) le mardi 14 juin 2022. Ce projet est mis en œuvre par Bach Consulting pour le Développement (Bcd-Ong) dans plusieurs localités de la commune de Nikki avec le soutien financier de l’ambassade de France près le Bénin. L’atelier de lancement et de remise de matériels aux bénéficiaires s’est déroulé en présence du maire de Nikki Roland Gounou Lafia Joseph, du directeur exécutif de Bcd-Ong Bachirou Taïrou, du responsable projet Nadjibou Arouna, de la Référente de la Mdsc Caroline Adissotoun et bien d’autres.

Wilfried AGNINNIN

Contribuer à l’amélioration des conditions de vie des jeunes filles à risque en assurant leur éducation sexuelle et reproductive et leur insertion dans le développement d’un maraîchage intégré bien organisé en milieu rural. C’est l’objectif général du Piscca. Avec l’appui technique de la Maison de la Societé Civile (Mdsc), ce projet de six mois permettra aux bénéficiaires de mener des activités de maraîchage.

Pour le responsable projet Nadjibou Arouna, il s’agit de 120 bénéficiaires dont 30 nouvelles jeunes filles mères, abandonnées, déscolarisées, victime de violences et de mariage précoce. À l’en croire, les activités du projet seront menées dans les localités de Gnel Toko Barougouroussi, Kpébourabou, Tanakpé, Sansi, Ouenra, Sonworé, Gbari Sakabansi, Ganrou et Têbo.

En prenant la parole, le maire de Nikki Roland Gounou Lafia Joseph a tout d’abord exprimé sa gratitude à l’endroit de Bcd-Ong, Mdsc et le partenaire financier ambassade de France près le Bénin pour avoir initié ce projet au profit de ses populations. L’autorité communale a, par ailleurs, invité les bénéficiaires à saisir cette grande opportunité qui permettra de changer leurs conditions de vie. « Nous pensons toujours que l’argent est dans la caisse de l’État. Mais non, l’argent est à côté de nous. Et nous pensons que c’est en emblavant de grandes superficies pour faire du maïs, du soja, qu’on peut aussi s’enrichir. Mais avec le jardinage on peut avoir beaucoup d’argent. Et c’est dans les milieux urbains, que les gens l’ont compris », a-t-il fait savoir. Elle a exprimé la disponibilité de la mairie à accompagner les activités du projet.

Il faut souligner que les matériels de maraîchage reçus par les bénéficiaires sont composés entre autres des arrosoirs, brouettes, pelles, houes, gants, râteaux, motopompe et Machines Pompe à eau.

 

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