L’ancien directeur général de la Police Républicaine Nazaire Hounnonkpè a présenté en juillet 2018, de nouveaux matériels pour réduire ou éviter les nombreux cas d’accidents de circulation liés à la conduite en état d’ivresse au Bénin. Les alcootests, comme c’est de ça qu’il s’agit, ont été offerts à la police républicaine par le gouvernement pour réduire considérablement les accidents observés surtout les weekends sur les grands axes routiers du pays.
Ainsi, les jours qui ont suivi, ces nouveaux appareils ont permis d’arraisonner une centaine de véhicules dans la capitale économique. Malheureusement, les opérations n’auront duré que le temps d’un feu de paille. L’alcootest qui est un appareil qui permet d’évaluer le taux d’alcool dans l’air expiré, a rapidement disparu de la circulation sans raison valable.
Quel bilan peut-on faire de l’usage de ces appareils ? Pourquoi ont-ils disparu de la circulation ? Seraient-ils inefficaces ? Les études n’avaient pas été faites en amont ? Autant de questions qui taraudent l’esprit des populations. Et plus de trois ans après, les autorités policières gardent le silence pendant que la courbe des cas d’accidents de circulation est ascendante.
De plus, rien n’est fait pour limiter les accidents observés les weekends sur les axes routiers du pays. Les appareils acquis aux frais du contribuable sont rangés sans aucune autre mesure de procès.
Il est donc important pour les autorités concernées de rendre compte de la gestion des alcootests aux populations afin d’éclairer leur lanterne. Outre cela, d’autres stratégies pour réduire les cas d’accidents de circulation surtout les weekends doivent venir en renfort.
Wahabou ISSIFOU
