APRÈS TROIS ANS DE REFORMES SOUS TALON : Que retenir au plan environnemental dans le Borgou-Alibori ?

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APRÈS TROIS ANS DE REFORMES SOUS TALON

Que retenir au plan environnemental dans le Borgou-Alibori ?

 

Après son investiture le 06 avril 2016 à la magistrature suprême, le président Patrice Talon a très tôt engagé des réformes dans la plupart des secteurs d’activités au Bénin. Ces réformes ont permis de constater sur le terrain des actions phares et perceptibles. A la Direction Départementale du Cadre de Vie et du Développement Durable (Ddcvdd) Borgou-Alibori, le Programme d’Action du Gouvernement (Pag) est en cours d’exécution avec à la clé plusieurs réalisations. Dans un entretien accordé à votre rédaction à l’occasion du troisième anniversaire du pouvoir du président Talon, Sanni Orou Pibou directeur départemental Borgou-Alibori de ce ministère, en fait un bilan sommaire.

Wilfried AGNINNIN (Stg)

Daabaaru : Encore quelques jours et le chef de l’Etat Patrice Talon fera trois ans d’exercice du pouvoir d’Etat. Qu’est ce qu’on peut retenir de façon globale des actions menées au niveau de votre direction départementale ?

Sanni Orou Pibou : Il faut retenir qu’il y a une réforme profonde qui a consisté à une attention plus pointue par rapport à notre cadre de vie. Par rapport au respect des textes en matière d’environnement, on peut se réjouir pour ce qui est aujourd’hui de la réalisation des études environnementales qui permettent d’amoindrir l’impacte des différents projets exécutés pouvant affecter l’environnement. Ces études sont devenues systématiques avec l’élaboration des plans de gestion environnementale et sociale qui permettent de suivre les projets.

Quels sont les projets dans le domaine de l’assainissement et de la mobilité urbaine au niveau du Borgou-Alibori ?

De façon plus large, le domaine de l’assainissement est un domaine prioritaire en ce sens qu’on peut parler de la réalisation des ouvrages d’assainissement et l’amélioration de la voirie urbaine à travers un certain nombre de ville. Je veux citer entre autres projets, les actions du projet Asphaltage qui est devenu aujourd’hui une réalité et en cours dans la ville de Parakou. Ce projet va s’accompagner d’un certain nombre d’aménagement urbain le long des artères avec des feux tricolores, places publiques et autres.

Toujours dans le domaine de la mobilité c’est-à-dire de la voirie urbaine, nous avons des projets de pavage en cours actuellement dans les communes de Kalalé, Bembèrèkè, Karimama et Malanville. Plusieurs communes dans les départements du Borgou-Alibori seront prises en compte par ce projet de pavage. Autre projet non moins important, il s’agit du projet de la réalisation de la voirie urbaine et de la gestion des ordures ménagères. Cette innovation a consisté à transférer des fonds que nous appelons “ Fadec assainissement ” aux communes directement. Il y avait quatre communes dans les deux départements qui sont concernés. Il s’agit de N’Dali, Nikki, Banikoara et Malanville. Cette année on vient d’élargir ce projet dénommé Access à toutes les communes. Il suffit que ces communes montent leurs projets dans le domaine de la voirie urbaine, la gestion des ordures ménagères et l’entretien des ouvrages existants. Vous convenez avec moi que le domaine de l’assainissement tient à cœur au gouvernement de la rupture.

Au niveau de l’amélioration des conditions de vie du personnel administratif, des innovations sont également en cours dans ce domaine. Parlez-nous-en.

Le Borgou et l’Alibori vont bénéficier d’une cité administrative départementale chacun. Ces cités permettront la construction de nouvelles préfectures plus adéquates afin d’améliorer les conditions de vie du personnel administratif. Ces constructions seront accompagnées des résidences du préfet et des minis tours administratives qui vont abriter l’ensemble des directions départementales. Des études de faisabilité sont en cours pour la concrétisation de ce projet. Et c’est l’entreprise Chinoise qui est en charge de ce projet.

Quelles sont les actions qui sont menées du côté de l’habitat ?

Ce que nous faisons essentiellement au niveau de l’habitat, c’est de faire respecter les normes en matière de construction. Sur ce, nous accordons une place de choix au permis de construire. Nous organisons des séances de sensibilisation à l’endroit des populations dans les communes afin de leur montrer le bien-fondé de cette pièce. Nous faisons également le suivi régulier des chantiers en construction par l’État sur l’étendue de notre département. Plusieurs infrastructures au profit des administrations sont en cours dans les communes. Tout cela va permettre de booster les activités au niveau de nos administrations.

Par rapport à la délivrance des permis de construire, est-ce que les réalités ont changé ?

Je pourrais dire que les habitudes ont commencé par changer. C’est une pièce que les gens ne connaissaient pas et nous même on en est conscient. C’est une innovation et avec le temps tout va rentrer dans l’ordre. Mais ce qui est heureux déjà, c’est que la plupart des propriétaires dont les constructions sont en cours ont compris l’importance du permis de construire. Cela m’encourage et les sensibilisations sont en cours pour changer la donne. Nous avons fait un bilan l’année dernière et de ce bilan, il ressort que le nord Bénin précisément la ville de Parakou occupe une très bonne place.

Le projet de reboisement intensif en cours continue dans le temps et qui implique les organisations de la société civile va réduire un temps soit peu la désertification. Trois projets ont été retenus dans les deux départements pour la protection de l’environnement, la gestion des ordures ménagères et l’assainissement.

Votre mot de la fin

Merci, je profite de cette occasion pour inviter nos populations à nous faire confiance. Les reformes mises en place par le chef de l’Etat Patrice Talon sont en train d’être visible sur le terrain et avec le temps tout se mettra en place. Les questions de la protection de l’environnement, la gestion des ordures ménagères et l’assainissement de nos villes dépendront des populations d’abord avant l’implication de la responsabilité des autorités. Nos portes sont grandement ouvertes aussi pour les populations que les autorités communales.

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Daabaaru