APRÈS UN SÉJOUR PLEIN D’ENGAGEMENT ET DE PROFESSIONNELISME A LA TÊTE DE LA DDPR BORGOU : Pacôme Anato cède sa place à Max-Noël Aballo

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APRÈS UN SÉJOUR PLEIN D’ENGAGEMENT ET DE PROFESSIONNELISME A LA TÊTE DE LA DDPR BORGOU

Pacôme Anato cède sa place à Max-Noël Aballo

Il a sans doute été le plus jeune Directeur Départemental de la Police Républicaine de ce début de l’ère de la fusion de la Gendarmerie Nationale et de la Police Nationale. Il aurait également été l’un des plus dynamiques, des plus efficaces et surtout des plus professionnels. Le Chef d’escadron Pacôme Anato, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été relevé de ses fonctions des suites d’un braquage qui a fait un mort, des blessés et des millions de francs emportés en pleine journée dans la ville de Parakou.

Une journée de malheur pour ce jeune officier qui a toujours pris au sérieux son travail. Pacôme Anato n’a du tout pas été un chef qui donne des ordres et attend les résultats entre les quatre murs de son bureau. Il va au front avec ses éléments. Plusieurs exemples dont le dernier est sa présence permanente à Tchaourou lors du mouvement d’humeur des populations de cette localité. Comme à ses habitudes, il est resté aux côtés de ses collaborateurs jusqu’à la maîtrise de la situation.

Pacôme Anato s’en va mais Parakou retiendra que c’est en son temps que le port de casque a été une réalité. Les populations de Parakou retiendront également qu’un jeune officier a réussi à faire tomber le mythe qui faisait du policier un lion à fuir grâce au concept de la police communautaire. En outre, plusieurs actions ayant participé à renforcer la sécurité dans le département sont à l’actif du désormais ancien Ddpr du Borgou Pacôme Anato.

« À grand pouvoir, grandes responsabilités », affirmait Ben Parker dans Spider-Man. Pacôme Anato assume la responsabilité du pouvoir qui était le sien et c’est ça un grand homme.

Le colonel Max-Noël Aballo prend les reines de la Ddpr Borgou. Au vue des actifs de son prédécesseur, il doit se rendre compte à l’évidence de l’immensité de la tâche qui sera la sienne. Mais l’homme n’est pas un inconnu au bataillon, il avait servi dans ce même lieu comme commandant de groupement avant la fusion.

Le colonel a donc une maîtrise de son territoire et fera sans doute plus que son prédécesseur. De toutes les façons, le soutien des autorités à divers niveaux et celui des honnêtes citoyens ne lui fera nullement défaut.

Bonne suite de carrière à Pacôme Anato et bon séjour à Max-Noël Aballo et que la sécurité soit.
Barnabas OROU KOUMAN

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