ASPHALTAGE À PARAKOU : Les travaux de l’entreprise Sinohydro montrent déjà leurs limites

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Le projet Asphaltage mis en œuvre par le gouvernement Talon a révélé la beauté de plusieurs villes du Bénin et participé à l’amélioration de la mobilité urbaine. Cependant l’impact qu’attend le Chef de l’Etat de la mise en œuvre de ce projet n’est pas atteint à tous les niveaux et ceci par faute de professionalisme des entreprises adjudicataires. C’est malheureusement le cas à Parakou avec l’entreprise chinoise Sinohydro qui par endroits, semble avoir manqué de professionalisme dans l’exécution de sa mission.

En effet, si la fin des travaux donne une belle apparence à la ville de Parakou au niveau des rues asphaltées, il n’en est pas le cas au niveau de certaines rues secondaires.

Le cas le plus frappant est celui de la rue quittant le marché Zongo pour fin goudron Yayi Boni. Au niveau de cette rue, précisément à la hauteur de la place Idi de Zongo, le projet Asphaltage est un casse-tête pour les riverains.

Rue dégradée

L’entreprise chinoise dans l’exécution des travaux a prévu des caniveaux, chose normale! Sauf que ces caniveaux longent uniquement la rue asphaltée et ne débouchent pas sur les rues secondaires. Du coup, à chaque pluies l’eau de surface quittant la chaussée, à la recherche de débouché et n’étant pas de dirigée vers les rues secondaires par des caniveaux, stagne d’abord avant de prendre d’assaut les rues secondaires et bonjour les dégâts. Conséquence, les rues secondaires sont dégradées par l’eau de ruissellement.

Ceci est palpable au niveau de la rue longeant la clôture de la place Idi de Zongo. Le courant d’eau quittant la rue asphaltée a complètement dégradée la rue secondaire et même emporté un pan de la clôture de ladite place. Pour les riverains, c’est le comble, impossible d’avoir accès à leur maison en voiture.

Cette rue n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. D’autres sont également confrontées à ce problème qui semble mettre en cause la qualité des travaux et la négligence de la mission de contrôle qui a sans doute manqué de remonter les bretelles à l’entreprise chinoise au cours des travaux.

Il urge non seulement de corriger le tir au niveau de la rue asphaltée mais également et surtout d’aménager les rues secondaires dégradées. Si ce préalable n’est pas fait, cette belle infrastructure ne fera pas long feu. Ça sera dommage quand on sait combien ce projet tient à cœur au Chef de l’Etat qui n’aime pas du bricolage car réalise des infrastructures qui doivent servir à plusieurs générations.

L’alerte est donnée et la réaction des uns et des autres attendue.

Barnabas OROU KOUMAN BOK

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