ASSOCIATION DES JEUNES POUR L’ÉMERGENCE DU FOOTBALL À PARAKOU : Ignace Fassinou, un jeune passionné à soutenir

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ASSOCIATION DES JEUNES POUR L’ÉMERGENCE DU FOOTBALL À PARAKOU

Ignace Fassinou, un jeune passionné à soutenir

Ancien sociétaire des buffles du Borgou, ancien international des écureuils du Bénin, Ignace Fassinou est un jeune qui vit le football. Président de l’Association des Jeunes pour l’Emergence du Football à Parakou (Ajefpa), le promoteur du Tournoi des Grandes Vacances (Tgv), l’un des plus vieux tournois de football de proximité, il nous parle ici de son association, de ce tournoi qui est à sa onzième édition, et appelle les bonnes volontés à lui venir en aide. Lisez plutôt !

Wahabou ISSIFOU

Daabaaru : Parlez-nous de votre association.

Ignace Fassinou : Comme l’association le dit déjà, c’est pour l’émergence du football à Parakou que nous l’avons créé. Nous avons l’habitude d’organiser un tournoi des grandes vacances, Un tournoi qui aujourd’hui date de 11 ans. À chaque édition nous avons des difficultés par rapport aux sponsoring et c’est par rapport à ça que nous avons créé l’association pour être enregistrée et avoir du sponsoring de haut niveau, du ministère, de la direction départementale de la jeunesse et des sports.

Une association pour le football, est-ce qu’elle a été uniquement créé pour le tournoi que vous organisez ?

C’est par rapport au tournoi des cheminots que nous avons créé l’association. L’association intervient seulement au niveau du tournoi. Nous organisons notre tournoi mais ça ne s’arrête pas là. Nous sélectionnons des jeunes joueurs à la fin du tournoi que nous positionnons au niveau des clubs.

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans le fonctionnement de votre association ?

Vous n’êtes pas sans savoir qu’à Parakou nous n’avons pas souvent assez de moyens pour organiser les événements surtout dans le domaine de football, on n’a pas de sponsoring, nous avons assez de difficultés à avoir des fonds pour pouvoir faire ce que nous faisons là. Nous fonctionnons pratiquement avec la participation des équipes, et nous avons quelques autorités qui nous viennent en aide.

Vous êtes aussi promoteur de ce tournoi nommé Tournoi des Grandes Vacances, nous sommes déjà à la 11è édition, parlez-nous-en.

Il y a de cela 11 ans que nous organisons ce tournoi. C’était pour distraire les jeunes pendant les vacances et les éloigner de certaines vices que vous connaissez très bien. Voilà un peu l’objectif. Aujourd’hui, le tournoi a grandi et il y a de cela trois ans nous avons eu le soutient du ministère de la jeunesse et des sports, Nous avons Mtn et Moov qui nous viennent en aide, nous avons depuis 5ans le soutient du 1er adjoint au maire de Parakou Chabi Mama Ibrahim qui est souvent à nos côtés. En son temps aussi Secrétaire Général de la mairie de Parakou , l’actuel préfet du borgou Djibril Mama Cissé nous venait aussi en aide.

Le tournoi c’est sur un terrain réduit, vous avez dit que vous détectez les talents pour les positionner dans les clubs où on joue les grands camps. Vous prévoyez organiser le tournoi pour les grands camps ?

Moi j’ai joué au football, et aujourd’hui je suis entraineur. Petit camp, c’est un terrain réduit mais quand vous n’avez pas la condition physique, vous ne pouvez pas le jouer. Si vous ne savez pas jouer le petit camp, vous ne pouvez pas jouer le grand camp. Voilà un peu pourquoi nous organisons ce tournoi pour maintenir au moins la forme des grands, ceux qui jouent déjà en 1ère division, en 2ème division ou en 3ème division. En vacances par exemple, il n’y a pas d’activité, il n’y a pas de championnat. On ne va pas laisser nos joueurs traîner dans la ville. Ils viennent donc maintenir leur forme. Nous découvrons aussi de jeunes joueurs qui n’ont jamais signé une licence quelque part. Nous les positionnons dans les clubs pour pouvoir continuer leur aventure.

Voilà 11 ans que ce tournoi est organisé, quelles sont les actions que vous avez déjà menées ?
Combien de joueurs avez-vous déjà sélectionnés et qui ont de licences au niveau des différents clubs ?

Nous avons positionné assez de joueurs qui sont aujourd’hui dans les championnats du Bénin et peut être à extérieur. L’actuel 1er adjoint au maire de la ville de Parakou a aussi joué ce tournoi. Je peux aussi citer comme Mama Séibou, Sanni Ba yèrè, Gaston Houngbédji, tous les joueurs qui ont pris par Parakou ont joué ce tournoi là. Aujourd’hui nous avons des joueurs qui viennent de Porto novo, de Cotonou jouer. Ils sont dans le championnat béninois, ils ont un grand niveau, mais ils viennent jouer. Vous allez voir demain les joueurs de Tonnerre sur le terrain là, vraiment notre tournoi est reconnu dans le territoire national .

Autre que ces actions, est-ce qu’il y a d’autres actions, par exemple venir en aide à ces élèves qui participent à ce tournoi afin de les aider à continuer les cours ?

Nous avons réfléchi dans nos prix. Au début, il n’y avait pas assez de prix, mais nous avons réfléchi pour dire attention, nous avons des élèves qui participent et de ce fait, nous avons commencé par mettre des fournitures scolaires.

L’édition 2018, quels sont les prix à gagner ?

Pour l’édition 2018 nous avons pour le 1er prix, Un grand trophée, une somme de 150.000f, un jeu de maillots, un ballon, des fournitures scolaires, des attestations de participation, des médailles. Pour le 2ème prix, nous avons une somme de 75.000f, un ballon, un jeu de maillots, des médailles, des fournitures scolaires, des attestations de participation. Pour le 3ème prix, une somme de 30.000f, jeu de maillots, ballon, l’attestation de participation. Pour l’équipe fair-play, il y a un jeu de maillots et ballon. Le meilleur joueur et le meilleur buteur du tournoi sont primés.

Cette année, nous avons innové en organisant un tournoi des moins de 15 ans. Et pour cette première édition des moins de 15 ans, nous avons eu 16 équipes en compétition.

Un appel à l’endroit des autorités et des amoureux du cuir rond.

J’exhorte les autorités de cette ville pour leur dire que le football, ce n’est pas l’affaire d’une seule personne. Ce n’est pas parce qu’on a aujourd’hui le 1er adjoint au maire à nos côtés, qu’ils ne nous viendront pas en aide. Il est seul, s’ils peuvent l’accompagner, ça nous fera plaisir. Le 1er adjoint au maire et l’association seuls ne pourront rien faire. Le tournoi est arrivé à un stade où il y a beaucoup de dépenses. Donc nous leur demandons de nous venir en aide.

Propos recueillis par Wahabou ISSIFOU et transcrits par Karimatou BARASSOUNON (Stg)

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Sport

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Daabaaru