ATELIER DE MYCOLOGIE D’AFRIQUE TROPICALE À PARAKOU
La promotion des champignons au cœur des préoccupations
La salle de conférence d’un hôtel de Parakou a servi de cadre le lundi 9 septembre dernier au lancement officiel des travaux du Premier Atelier International de Mycologie d’Afrique Tropicale (Paimat). Ce symposium organisé par l’université de Parakou en collaboration avec celle de Goethe de Francfort de l’Allemagne vise le renforcement des compétences méthodologiques et techniques des jeunes chercheurs Africains pour la promotion des champignons. Le lancement des travaux s’est déroulé en présence du recteur Prosper Gandaho, du maire Charles Toko et des autorités de l’Université de Goethe de Francfort de l’ Allemagne.
Wilfried AGNINNIN
Les champignons regorgent d’importantes potentialités mais très peu connues. Pour révéler ses richesses, des experts venus de 30 pays d’Afrique et d’Europe réfléchissent pour la promotion de l’agriculture biologique, ceci pendant cinq jours. « Exploration de la mycodiversité d’Afrique Tropicale : Progrès, facilité et défis », c’est le thème général qui retient les attentions.
Dans son mot du lancement, le recteur Prosper Gandaho s’est réjoui de la tenue de cet atelier. Selon lui, ces travaux permettront de faire des propositions concrètes fructueuses et riches en informations pour le développement de la science. De son côté, le maire Charles Toko a fait savoir que la ville de Parakou a besoin des scientifiques pour la résolution de certains problèmes. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, l’autorité municipale a invité les participants à mettre du leur pour la réussite de ce symposium. Selon Charles Toko, la promotion des champignons constitue une autre voie de réduction du chômage.
Pour le doyen de la faculté d’agronomie de l’Université de Parakou Michel Batamossi, c’est une rencontre internationale qui permettra à cours sûr aux jeunes chercheurs d’échanger sur tous les aspects en rapport avec les fonctions et applications potentielles ainsi que les stratégies efficaces pour minimiser les effets néfastes des champignons. A l’en croire, « cet atelier offre de ce fait des perspectives et des possibilités pour la promotion de l’agriculture biologique, un creuset d’échange pour accompagner le programme national de diversification agricole ». Le professeur Meike Piepenbning de l’Université Goethe de Francfort de l’Allemagne a souligné dans son adresse l’importance de ce rendez-vous qui aboutira aux résultats conséquents pour la pérennité des champignons en Afrique.
Il faut rappeler que ce symposium prend fin le vendredi 13 septembre prochain.
Quotidien Daabaaru, leader de la presse écrite dans le septentrion