ATELIER DE REVUE 2020 ET DE PLANIFICATION DE L’AAE EN CÔTE D’IVOIRE : L’Association Africaine de l’Eau présente ses prouesses . Environ 350 millions de personnes impactées

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Du 1er au 5 février 2021, un atelier de revue annuelle 2020 et de planification 2021, des activités de l’Association Africaine de l’Eau (Aae) s’est déroulée à Assinie, une commune du département d’Adiaké en Côte d’Ivoire. Cet atelier a permis aux participants, de faire le bilan des activités de l’année écoulée de l’Aae ainsi que des projections pour 2021. C’était en présence du maire de la commune d’Assinie Hyppolite EbagniTchie, du Directeur Exécutif de l’Aae Sylvain Usher et son personnel, des Partenaires Techniques et Financiers de l’association et bien d’autres.

Wilfried AGNINNINSylvain Usher, Directeur Exécutif de l’AAE Dr. Ing. Siméon Kenfack, Directeur des Programmes de l’AAE (auteur de la note de conclusion) Photo de famille

Les participants

Le Maire de la Commune d’Assinie Mafia, Mr Hippolyte Ebagnitchie

C’est un atelier qui a permis de faire le bilan des activités de l’Aae de l’année 2020 et d’enclencher le processus de planification des activités de 2021, prenant en compte les orientations stratégiques de l’association telles qu’énoncées dans le Plan Stratégique 2018-2022. Les parties prenantes se sont également penchées, sur les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des activités de l’année écoulée.

Dans son discours d’ouverture, le maire de la commune d’Assinie Hyppolite EbagniTchie, s’est réjoui du processus de la mise en place d’une association des élus locaux pour l’eau et l’assainissement. Il a, par ailleurs, souhaité que les travaux intègrent la problématique de la production en eau potable dans les zones insulaire. A en croire le maire, le défi auquel son conseil municipal fait face, vise à satisfaire les populations en matière de sécurité en eau portable notamment celles résident dans les zones insulaires et les presqu’îles.

Pour le directeur exécutif de l’Aae Sylvain Usher, la crise de la Covid-19, a contraint l’association de faire appel à son génie intellectuel et son intelligence pour trouver le meilleur moyen de mener ses activités. Selon le directeur, les questions d’eau et d’assainissement ont révélé pendant cette pandémie, combien elles étaient un chaînon important du secteur de la santé. Pour renverser la tendance, l’Aae a décidé d’accompagner les opérateurs d’eau et d’assainissement dans leur quête de solutions à la crise dans ces deux secteurs au niveau du continent africain. « Certes, les autorités politiques et nous, avons fournis de gros efforts pour améliorer la situation, mais il reste encore sur le continent, environ 320 millions de personnes qui n’ont toujours pas accès à l’eau potable, et 695 millions de personnes en Afrique subsaharienne qui n’ont pas accès à des services d’assainissement adéquats », a-t-il présenté. Au regard de ces statistiques, le chemin reste encore à parcourir pour atteindre la cible 6 des Objectifs de Développement Durable (Odd) à l’échéance 2030. « C’est pourquoi, nous, en tant qu’association, avons pris l’habitude depuis 2015, de nous réunir en compagnie de nos partenaires clés, pour un atelier d’évaluation des activités de l’année écoulée, une revue des difficultés rencontrées et des leçons apprises, permettant de mieux planifier les activités à mener au cours de la nouvelle année » a-t-il ajouté.

Les grandes réalisations et perspectives

Selon les statistiques, depuis 2015, environ 350 millions de personnes bénéficient de l’impact des actions de l’Aae, pour l’alimentation en eau potable, et parmi elles, 285 millions vivent en zone urbaine, et 65 millions en milieu rural. En ce qui concerne l’assainissement, l’Aae influence la qualité des services de plus de 110 millions de personnes vivant en milieu urbain, sur le continent africain. Au cours de l’année 2020, l’association a réussi, à mieux atteindre ses cibles en termes de plaidoyer et de mobilisation des partenaires scientifiques, techniques et financiers, mais elle a également appris à s’adapter à des conditions difficiles, en s’équipant d’outils de formation en ligne, d’outils de communication et a formé son personnel pour s’adapter à cette nouvelle donne.

S’agissant des perspectives, l’Aae entend revoir sa stratégie de mise en œuvre des activités, avec l’identification, l’évaluation et la création de 4 partenaires régionaux de mise en œuvre, dont un se trouve au Burkina-Faso pour l’Afrique de l’ouest, un autre au Cameroun pour l’Afrique central, un Afrique du Sud pour l’Afrique australe, et le dernier en Ouganda pour l’Afrique de l’Est. L’association envisage également, démultiplier des activités sur les plateformes en ligne, ainsi que les actions de réseautage pour atteindre le plus de cibles possibles. Il sera également multiplié des actions de réseautage notamment, les réseaux des jeunes professionnels de l’eau et de l’assainissement, les réseaux des maires, des femmes, des professionnels des médias et le plus récent, celui des jeunes étudiants diplômés en eau et assainissement.

Il faut rappeler que l’Association Africaine de l’Eau (Aae) est née en février 1980, de la volonté de quelques dirigeants des sociétés d’eau d’Afrique, de mettre en commun leurs ressources humaines, techniques et financières, afin d’optimiser sur la formation des hommes et des femmes des entreprises du secteur. Elle vise également, à créer une synergie autour de la recherche de solutions, pour l’amélioration de l’accès des populations africaines aux services d’assainissement et à l’eau potable. Elle regroupe les sociétés de production et de distribution d’eau potable, celles qui gèrent les services d’assainissement, ainsi que celles qui régulent les politiques sectorielles dans les pays Africains. L’Association compte aujourd’hui, près de 150 membres répartis dans 45 pays d’Afrique et au-delà de l’Afrique.

 

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