AU-DELÀ D’UNE RELATION ENTRE L’HOMME ET LA FEMME : Elinvo Luc Dossounon, parle du vrai sens de l’amour

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L’amour est un sentiment intense et agréable qui incite les êtres à s’unir. Il est généralement aperçu, comme une relation amoureuse entre l’homme et la femme. Mais, au-delà de ce sentiment charnel, l’amour fait appel aux relations parents-enfants, entre voisinage, entre un dirigeant et son peuple et plus fondamentalement entre Dieu et toutes ses créatures. Dans un message écrit à l’occasion de la Saint Valentin célébrée le 14 février de chaque année, Elinvo Luc Dossounon, est revenu sur le vrai sens du mot “amour” et la nécessité pour les êtres humains de s’aimer mutuellement. Voici l’intégralité de sa réflexion.

Wilfried AGNINNIN

Aimer son prochain, c’est s’aimer soi-même.

Mes Chers Amis,
Nous sommes dans une période où le mot Amour est au devant de la scène avec la fête de l’Amour.
Mais, nous ne voyons chaque année, pour cette fête, qu’un aspect du mot Amour, c’est-à-dire la relation entre l’homme et la femme. Mais l’amour va au-delà de cela. L’Amour c’est aussi les relations parents-enfants, c’est aussi les relations entre voisinage, entre un dirigeant et son peuple et plus fondamentalement entre Dieu et toutes ses créatures pour ne citer que ceux là.
Nous allons développer ici, une analyse afin de nous permettre d’ouvrir les yeux sur nous-mêmes.

Aimer son prochain ; ce thème est celui développé depuis des siècles par toutes les religions, les organisations, les communautés et les congrégations du monde. Le mot amour est utilisé aussi couramment que l’air que nous respirons. Paradoxalement, nous connaissons dans ce monde, la guerre, la haine, la méchanceté, la vengeance, la médisance, la rancune, les coups bas, la famine, des sans abris, des pauvres, des orphelins sans soutien, des assassinats, des agressions, des enlèvements, des braquages, des divorces pour ce citer que ceux là.

Mais comment peut-on expliquer que malgré tous les efforts consentis, tous les enseignements dans le cercle religieux, ceux donnés par les organisations, par les gouvernements du monde entier, des fois honnêtement, pour faire vivre cet amour entre les humains, ne donnent jamais de résultats concrets depuis des lustres ?

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La réponse est toute simple, c’est parce qu’aucune organisation n’a eu la simple intuition de révéler et de nous inculquer qu’une partie de nous se trouve au fait dans chaque être humain sur cette terre et que faire du mal à son prochain, c’est se faire du mal soi-même.
Je nous explique autrement cette affirmation.

D’abord, il est dit dans les livres Saints que Dieu a créé l’homme à son image.
Si Dieu a donc créé l’homme à son image, c’est dire qu’il y a donc une partie du Divin en chacun de nous.
Les ancêtres de nos frères qui parlent la langue FON ont bien compris cela et appellent à juste titre Dieu par l’appellation MAHOU. MAHOU qui se traduit littéralement par MA qui signifie PARTAGE et HOU qui signifie CORPS. Dieu a donc partagé son corps avec chacun de nous. Donc une partie du Divin est en chacun de nous.
S’il y en a qui doutent toujours de cela, je vais encore essayer de faire mieux.
Quand nous sommes quelque part et quelqu’un s’évanouit, pour le réanimer on lui fait du bouche à bouche. L’homme à besoin de quoi pour respirer : de l’oxygène ; alors lorsqu’il tombe, pourquoi ne puise t-il pas l’oxygène dans l’air ambiant et il faut qu’on lui fasse du bouche à bouche. Justement parce qu’il faut Dieu pour réveiller Dieu, il faut que Dieu communique avec Dieu. Donc c’est plus que de l’oxygène qu’on communique avec l’autre en lui faisant du bouche à bouche. Ceux qui sont prêts pour comprendre, comprendrons.
Aussi, remarquerez-vous qu’en présence du malheur qui s’abat sur quelqu’un (un lieu d’accident, une mort subite, la maladie et autres), nous avons de la compassion, nous avons de la tristesse, nous souffrons pour la personne. Même si nous ne la connaissons pas. Je parle bien sûr pour ceux qui ont encore un bout d’humanité en eux. Et bien, ce qui nous rend compatissant, ce qui nous rend triste, c’est notre part présente en cet humain qui souffre, qui pleure pour le mal qu’il ressent.

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Enfin, lorsque quelqu’un est anémié, et on fait tout ce qu’il faut pour le guérir et que cela ne marche pas, on lui fait une transfusion sanguine. Alors nous devons comprendre qu’il y a quelque chose de plus dans le sang qu’il n’y a nulle part dans tous les autres produits. Et ce plus doit être certainement Dieu.
Ainsi, une partie de l’étincelle divine est en chacun de nous. Donc chacun de nous est présent dans l’autre.
Quand nous aurons compris qu’en faisant souffrir notre prochain, nous nous faisons alors du mal à nous même, nous aurons gagné un monde en paix et en harmonie comme l’a voulu le Créateur.

Pour aller plus loin, je vais nous révéler quelque chose de banal dont nous ne faisons jamais attention. Pour désigner une partie de notre corps, on dit par exemple, ma main, ma tête, mon bras, mon pied comme nous désignons nos biens matériels du genre ma voiture, ma parcelle ou ma maison. Donc notre propre corps est quelque chose qui ne nous appartient pas. Parce qu’il y a quelqu’un en nous, invisible, qui désigne notre corps comme le sien. Puisque ce n’est pas nous qui nous appelons. Donc chacun de nous ne s’appartient. Il faudra certainement élever le niveau de soi-même et avoir un sens d’ouverture d’esprit assez poussé pour cerner ces lignes. Certains n’y comprendront probablement rien.
Il y a donc un être invisible que nous ne voyons donc pas auquel nous appartenons tous. Que ceux qui ne seront pas d’accord s’autoproclament immortels et nous verrons dans quelques années. Nous aurions bien voulus rester jeunes éternellement, ne pas mourir, mais personne ne peut véritablement contrôler le processus de l’évolution de son corps.

Ainsi, cet être invisible que nous ne voyons pas et qui désigne notre corps par sa propriété est universel, donc UN. Parce que partout dans le monde, tout le monde se désigne de la même manière.
Donc il y a un Être en chacun de nous qui est unique. Nous avons donc en chacun de nous un bout de l’étincelle de cet Être. Nous avons donc un bout de nous-mêmes dans chaque individu sur la terre. En faisant donc du mal à notre semblable, nous faisons du mal au Dieu présent en l’autre ; nous faisons du mal au Dieu présent en nous et donc faisons du mal à nous-mêmes.
En faisant du mal à l’autre, en le condamnant à tort ou à raison, c’est à nous même que nous faisons du mal.
Maintenant, passons à l’autre aspect du thème.

Pourquoi malgré tous les interdits du monde, les lois, les commandements, les peines de prison et de mort, les punitions de toutes les formes, les mêmes crimes et/ou délits se répètent toujours ?
Les juges condamnent tous les jours pour cause de vol, de corruption, d’escroquerie, d’assassinat, mais il y a toujours des vols, de la corruption, des escroqueries des assassinats etc. Cela veut dire simplement que nous n’avons toujours pas trouvé la bonne formule. Cela veut dire que le fait de faire peur, de punir, de sanctionner n’a jamais réglé un problème et que cela ne sera jamais efficace.

Lorsqu’un enfant est têtu, sa punition c’est la chicote ou des privations de plaisir. Mais lorsqu’un adulte est têtu, le message de Dieu pour le remettre sur le droit chemin, c’est la maladie, la pauvreté et la misère. De la même manière, lorsque vous faites du mal à votre semblable, ce mal vous retourne sous différentes formes (des maladies graves, la pauvreté, la mort etc.).
C’est le même sang qui coule en chacun de nous. Et comme il se dit souvent chez nous, le sang crie toujours vengeance auprès de celui qui l’a fait. Nous devons donc en prendre conscience.

Le Créateur nous aime tous sans distinction. La preuve, il fait lever le même soleil sur les bons et les méchants. Il accorde l’oxygène et l’énergie aux bons et aux méchants. La pluie et la lune idem. Alors nous devons nous aimer de la même manière que l’univers nous aime, puisque nous sommes issus de lui.
En cette période où l’amour est célébré, je nous exhorte à tuer nos égos pour notre bonheur et notre épanouissement personnel pour le développement de l’humanité.

Prenons l’exemple sur les enfants. Les mêmes personnes avec lesquelles ils sont fâchés le matin, ils s’amusent déjà avec eux quelques heures plus tard.
Travaillons sur nous-mêmes afin de ne jamais dormir en colère contre notre prochain. C’est pour notre bien et notre élévation.
Pour finir, ayons toujours à l’esprit que : Aimer son prochain, c’est s’aimer soi-même.

Je suis Elinvo Luc DOSSOUNON.
J’ai dit :.

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