La condamnation des acteurs politiques Joël Aïvo et Reckya Madougou continue de susciter des commentaires au sein de l’opinion publique. Au cours de sa sortie médiatique le mardi 22 février 2022 sur Radio France Internationale (Rfi), l’ancien ministre de l’économie du président Boni Yayi, Komi Koutché a pointé du doigt accusateur le gouvernement de la rupture d’avoir fait condamné arbitrairement les deux acteurs de l’opposition béninoise.
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En réponse à cette déclaration de l’ancien archantier béninois, l’ambassadeur du Bénin près la France Eusèbe Agbangla a fait savoir sur le même média, que l’exécutif n’a pas d’implication dans le judiciaire. « Ce qui s’est passé est une affaire judiciaire », a-t-il déclaré. Pour ceux qui penchent sur une grâce présidentielle pour la libération du constitutionnaliste Joël Aïvo et l’ancienne ministre Réckya Madougou, l’ambassadeur Eusèbe Agbangla pense que ce n’est pas la bonne option. Car, pour lui, « accorder une grâce présidentielle serait faire obstacle à la justice. C’est une affaire de justice et nous sommes respectueux des décisions de justice ».
Pour rappel, Joël Aïvo et Réckya Madougou, deux candidats de l’opposition à l’élection présidentielle d’avril 2021, ont été condamnés respectivement à 10 ans et 20 ans par la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet). Le constitutionneliste Joël Aïvo est accusé de blanchiment de capitaux et du terrorisme et l’ancienne ministre Reckya Madougou est accusée quant à elle, de tentative à la sûreté de l’Etat et du terrorisme.
Daniel KOUAGOU
