Le gouvernement béninois peut se frotter les mains. Les députés de la huitième législature ont adopté le mardi 08 décembre 2020, le budget général de l’Etat exercice 2021 le projet de loi des finances exercice 2021 conformément aux procédures législatives. Voté à l’unanimité des députés présents ou représentés, ce budget s’équilibre en ressources et en charges à la somme de 2452,192 milliards de francs Cfa. On note cependant, une légère hausse du budget définit à 2452,192 milliards de francs Cfa, contre 2167,099 milliards l’année dernière. Le budget projette un taux de croissance de 6% du Produit Intérieur Brut (Pib).
Des mesures incitatives sont contenues dans la nouvelle loi des finances telles que l’exonération des droits et taxes de douane et de la taxe de valeur ajoutée notamment sur les véhicules neufs à quatre roues importés, fabriqués ou vendus à l’état neuf et destinés à la mise en place de flottes de taxis dans les grandes villes mais aussi sur les autobus, autocars et minibus de toutes catégories, importés, fabriqués ou vendus à l’état neuf et destinés au transport en commun et sur les camions importés, fabriqués ou vendus à l’état neuf.
L’exonération de la patente et de la taxe professionnelle synthétique sur les douze premiers mois d’activités des entreprises nouvelles, la suppression de l’obligation de demande préalable de validation des acomptes sur impôt assis sur les bénéfices, l’exonération des rémunérations de stage de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et du versement patronal sur salaires sont autant de mesures incitatives de promotion des Petites et Moyennes Entreprises (Pme) et la création d’emplois contenues dans la nouvelle loi des finances.
Spero A. AKOVOGNON
