BENIN/CONDAMNE A DIX ANS DE PRISON FERME : L’opposant Joël Aïvo pourrait bénéficier d’une grâce présidentielle si…

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Accusé de blanchiment de capitaux et de tentative de coup d’Etat, le candidat recalé à la dernière élection présidentielle, Joël Frédéric Aïvo a été condamné à dix ans de réclusion criminelle avec 45 millions de francs d’amende. Cette sentence a été prononcée par la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet) à l’encontre du constitutionnaliste au terme d’un long procès qui s’est déroulé le lundi 6 décembre 2021. Ainsi, le professeur Joël Aïvo pourrait bénéficier d’une grâce présidentielle ou d’une amnistie s’il remplit les conditions. C’est du moins ce que pense le Secrétaire Général Adjoint (Sga) et porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji.

En effet, au détour de sa rencontre hebdomadaire avec les professionnels des médias tenue le vendredi 10 décembre 2021, le porte-parole du gouvernement a rappelé les conditions pour bénéficier d’une grâce présidentielle ou d’une amnistie. Ainsi, pour ce qui concerne l’amnistie, Wilfried Léandre Houngbédji pense que ce sont des possibilités pour un détenu de recouvrir sa liberté. A l’en croire, l’amnistie a la particularité, « d’effacer le fait incriminé. L’infraction est censée n’avoir plus jamais existée même si l’accusé a été condamné » et ceci, après le vote d’une loi par les députés à l’Assemblée Nationale (An).

Par ailleurs, Wilfried Léandre Houngbédji a fait comprendre que conformément à la constitution, le président Patrice Talon a la possibilité d’accorder la grâce présidentielle à un détenu « quelle que soit la nature des faits, mais cette grâce obéit à des critères, et à des principes ». Elle est accordée généralement, précise-t-il, le 31 juillet de chaque année, soit la veille de la fête de l’indépendance.

En clair, le porte-parole du gouvernement conclut que « si le professeur Joël Aïvo remplit les conditions, comme tout autre détenu, peut bénéficier de la grâce présidentielle, s’il plait au chef de l’Etat de l’inscrire sur la liste des prisonniers devant en bénéficier, cette personne pourrait recouvrer sa liberté ».

Daniel KOUAGOU

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