BENIN/CONSEIL DES MINISTRES : Les statuts de l’Institut Nationale de la Femme approuvés

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Le gouvernement béninois est résolument engagé à faire de la promotion et de la protection de la femme béninoise, son cheval de bataille. Un combat qui passe par l’éradication des formes de discrimination qui pèsent sur elle. De même, il est plus qu’important de surmonter les barrières socioculturelles, afin de consolider les réformes sur l’amélioration de la représentativité de la femme sur le plan politique mais aussi son émancipation au plan économique. Mais malheureusement, l’Institut Nationale de la Femme (Inf) créé pour répondre à ce besoin de promotion de la gente féminine, n’a pas pu combler les attentes pour diverses raisons.

Ainsi, les membres du gouvernement, lors de leur rencontre hebdomadaire du mercredi 21 juillet 2021, ont décidé de la réorganisation de cette institution, en mettant en place de nouvelles stratégies pour lui permettre de mener à bien sa mission. Dans sa nouvelle configuration, l’Inf, est désormais une structure publique dotée de personnalité juridique, d’autonomie financière et d’un grand privilège, pour mettre en œuvre des actions à fort impact sur les conditions de vie et de travail de la femme béninoise. Par ailleurs, cet organisme rattaché à la présidence de la République, sera chargé entre autres, d’œuvrer pour la promotion de la femme sur les plans politique, économique, social, juridique et culturel tant sur la sphère publique que privée. Aussi aura-t-il pour mission, de lutter contre toutes les formes de discrimination et de violences dont sont victimes les femmes. Pour l’atteinte de ses objectifs, l’Inf travaillera en collaboration avec les organisations de la société civile œuvrant dans le sens de la protection de la femme. Il sera à cet effet, doté d’un service actif d’écoute qui enregistrera les dénonciations de faits de discrimination ou de violences que subit cette dernière.

Il faut signaler que l’institut dispose du droit d’ester en justice et de se constituer partie civile pour les faits énumérés précédemment.

Samira ZAKARI

 

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