BÉNIN/DÉGRADATION DES ROUTES DE PLUSIEURS LOCALITÉS DU SEPTENTRION : Qu’est-ce qui peut bien expliquer l’indifférence de Patrice Talon ?

2 ans ago | Written by
35 961 vues
0 0

Difficile de trouver une explication logique à la situation lamentable, insultante, injuste, triste et pitoyable que traversent les populations de certaines régions du Bénin telles que les 2Kp (Kouandé, Kérou Péhunco), Karimama, Kalalé, Sinendé et autres. Cela ne se conçoit pas et tous les Chefs d’État auraient pu être indifférents face à cette situation sauf Patrice Talon. Rien de logique ne peut expliquer cette situation.

En effet, depuis des décennies, il emprunte ces routes pour se rendre dans ces localités dans le cadre de ses affaires. Ces localités sont celles qui produisent la première culture d’exportation dont lui seul a le monopole depuis plusieurs années. Autrement dit, il jouit des efforts que fournissent les braves populations de ces localités. Non! Rien ne peut expliquer cette négligence à moins que pour lui, les braves cotonculteurs de ces localités ne soient considérés comme des esclaves dont le seul rôle ne consiste qu’à travailler dur pour le bonheur du prince au péril de leurs vies.

Oui cela fait extrêmement mal de savoir que toute une région est enclavée. Quatre communes partageant les mêmes frontières telles que (Kouandé, Kérou, Péhunco et Sinendé) n’ont jamais eu de bitume encore moins un kilomètre de rue pavées. Ça n’existe plus nulle part au Bénin.

Des centaines de kilomètres de route ont été déjà construites au Bénin depuis 2016 mais hélas, ces régions doivent encore attendre longtemps. Des chantiers lancés dans ces régions depuis 2017 sont encore en souffrance, d’autres lancés en octobre 2021 sont toujours à l’étape de construction des bases de l’entreprise adjudicataire. Tout se fait comme si c’était fait à dessein pour tromper la vigilance de ces populations ou pour se moquer d’elles. Car au même moment, des chantiers ont été exécutés dans une promptitude qui ne dit pas son nom dans ce pays.

Mais apparemment, les victimes elles-mêmes ont fini par se résigner et s’y plaisent désormais, cautionnent cet état de fait à travers une forte production agricole et un soutien aveugle aux différents régimes qui leur marchent dessus à chaque fois. Il est peut-être temps de se réveiller.

Barnabas OROU KOUMAN BOK

Article Categories:
A la une · Actualité

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Daabaaru