L’Institut Supérieur Agro-pastoral de Biotechnologie et de l’environnement (Isapab) offre la possibilité aux étudiants une fois la formation terminée, de s’insérer dans la vie active. Ceci grâce à une formation théorique et pratique. À travers une interview, le président de cet institut Wenceslas B. Adjado revient sur les opportunités de la filière Sciences et Techniques de Production Végétale de l’Isapab.
Hermione IDOHOU (Stg)
Daabaaru : Parlez-nous de la filière Sciences et Techniques de Production Végétale
Président de l’Isapab : Les Sciences et Techniques de Production Végétale sont des notions que nous pouvons fournir aux apprenants dans le domaine d’une installation et d’une ferme agricole. Et si vous voulez conduire certaines cultures quelle que soit la spéculation que vous voulez, les techniques de production, les systèmes de culture, tout ce que vous pouvez faire pour pouvoir mieux gérer les ravageurs qu’on appelle la protection de culture, et c’est l’installation jusqu’à la récolte. Voilà ce que nous donnons pour cette filière
Quelles sont les conditions de formation ?
Comme toute Université publique ou privée, c’est d’abord le baccalauréat. Pour les séries scientifique c’est-à-dire, les séries C et D et spécialement dans le domaine agricole, il y a ouverture vers le Dat. C’est un diplôme que ceux qui ont fait le lycée agricole peuvent avoir pour apport au niveau 2 de ces lycées. En plus de cela, ceux qui ont déjà fait la première année ou bien qui passent en deuxième année dans une Université surtout en Cbg ou dans d’autres filières. Il y a aussi la géographie et autres qui sont quand même des filières scientifiques. Ceux qui ont fait les sciences économiques peuvent aussi intégrer la formation en sciences et techniques de production végétale.
Comment se déroule la formation ?
Un programme de trois ans qui est organisé en 6 semestres pour la licence. Les deux premières années, c’est le tronc commun quelle que soit la filière choisie. Il y a des notions de spécialité et des notions de cultures générale qu’ils vont faire durant les deux années. C’est en troisième année qu’il y a la spécialité choisie et c’est là qu’il y a des notions dosées dans ces mêmes spécialités pour pouvoir mieux être dans le contexte, c’est-a-dire mieux conduire la culture, mieux installer les cultures et les suivre de la production jusqu’à la récolte. Je crois qu’à ce niveau, il faut finir par un rapport d’une soutenance. Un projet professionnel qu’ils accompagnent pour pouvoir séjourner dans les structures afin de défendre. Les étudiants souhaitent qu’on les accompagne pour pouvoir chercher le financement pour ces projets. Dans les trois années de stages pratiques qui sont organisées, il y a d’abord les tâches professionnelles au niveau des écoles. Ensuite, il y a des stages en milieu urbain qui vont les faire sortir de leur endroit d’apprentissage pour aller vivre les réalités du milieu et aussi les sorties pédagogiques qui sont organisées pour pouvoir accompagner les notions théoriques qui sont données au niveau des enseignants.
Quels sont les débouchés ?
Il doit savoir effectivement que s’inscrire à l’Isapab, c’est devenir un futur agronome, devenir un entrepreneur agricole, devenir un conseiller agricole, devenir un spécialiste de conduite des cultures. Le conseil à leur endroit, c’est de faire confiance à l’Isapab et de savoir que la formation théorique et pratique est organisée et ils sont obligés eux même de mettre la main à la pâte pour pouvoir avoir les expériences qu’il faut et être utile au niveau professionnel. L’avantage également, c’est qu’on ne finit pas à Isapab et qu’on attende que l’État nous recrute, tu peux t’installer toi-même à travers tes expériences de formation et même le projet dont nous parlons. Isapab est en partenariat avec beaucoup de partenaires sur le plan national et international, ce qui permettra à ces apprenants à travers leurs projets de s’installer et embaucher d’autres personnes afin de lutter contre la pauvreté et le chômage.