BÉNIRAIL : Les cheminots protestent contre l’abattement de leurs salaires et appellent Talon au secours

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C’est un secret de polichinelle. Depuis l’avènement de la pandémie de la Covid-19 en 2019 au Bénin, les activités au niveau de Bénirail sont aux arrêts. Malgré la levée des mesures barrières, les activités sont toujours en stand-by. Mieux, depuis l’arrivée de Bénirail, les cheminots de l’ex Ocbn sont assujettis à une vie de calvaire sans précédent. Ainsi, ils perçoivent des salaires dérisoires.

Fatigués de leurs conditions de vie très difficiles, les cheminots de l’ex Ocbn de Parakou ont décidé d’exprimer leur ras-le-bol. À travers un sit-in pacifique effectué le jeudi 28 avril 2022 au siège de l’ex Ocbn de Parakou, ils protestent contre leurs conditions misérables de vie et de travail. « On ne peut pas croire que depuis l’arrivée de Bénirail, aucun cheminot ne peut s’estimer heureux. C’est-à-dire qu’ils mènent une vie malheureuse. Depuis le 14 octobre 2015, nous n’avons jamais cessé de travailler, nous n’avons jamais eu un avancement. Même un franc n’a jamais été ajouté à nos salaires. Certains événements survenus au sein de la société auraient favorisé la réduction des salaires », a déclaré Séké Kora, porte-parole des protestataires. À l’en croire, « ils ont profité de la covid-19 pour diviser le salaire en deux et ceci, pour six mois. Même les agents qui sont au Smig, 40.000f cfa, ont vu leurs salaires divisés en deux soit 20.000 F cfa. Nous gagnons à la fin du mois, un salaire de 15.000 F cfa voire 10.000 F cfa suite aux prêts scolaires que nous avons au sein de la société elle-même. Dans cette même société, nous assistons à trois catégories de salaires à savoir ceux qui sont à 60% et d’autres à 50%. Les doyens, les patrons sont à 100% qui n’ont jamais eu leurs salaires divisés en deux ».

Ainsi, cette situation a complètement réduit le train de vie des cheminots. C’est pourquoi ils protestent contre la diminution de leurs salaires. « Nous voulons que le salaire passe de 50% à 100% pour tous les cheminots sans exception. L’arrêt de travail à temps partiel. Que les dispositions soient prises pour régler les allocations familiales pour ceux qui n’en ont pas eu […] Que les activités ferroviaires reprennent par la circulation des trains puisque rien n’explique cet arrêt », ont-ils souhaité.

Daniel KOUAGOU

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