CAFE MEDIAS PLUS A PARAKOU : Charles Toko insiste sur sa dictature de développement . Les difficultés des médias locaux passées au scanner

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CAFE MEDIAS PLUS A PARAKOU

Charles Toko insiste sur sa dictature de développement

. Les difficultés des médias locaux passées au scanner

La deuxième édition de la Foire Internationale de Parakou (Fip) continue de faire son petit bonhomme de chemin. Ainsi, dans le cadre des diverses activités prévues pour agrémenter ces moments d’échanges commerciaux, le stand du sponsor officiel de cette édition, la société Jnp, a abrité pour la première fois dans l’histoire de Parakou, l’émission Café Médias Plus. C’était le vendredi 14 décembre dernier. Cette émission organisée par le plus grand club des médias au Bénin a réuni les professionnels des médias de la cité des Kobourou autour de deux thèmes, vie des médias à Parakou, et Parakou à l’ère des reformes : cas de la Fip.

Édouard ADODE

Co animée par les journalistes Hervé Prudence Hessou et Venance Tonongbé venus de Cotonou, l’émission Café Médias plus était à Parakou au début du week-end écoulé. Les causeries se sont déroulées autour de deux panels. Le premier panel qui a eu pour communicateur, le directeur de la radio Urban Fm de Parakou, Paterno Gomez, a permis de débattre des difficultés que rencontrent les médias à Parakou comparativement aux médias basés dans la partie méridionale du pays. Paterno Gomez a touché du bout du doigt les difficultés financières que connaissent les organes de presse de Parakou du fait de l’ignorance de l’importance de la communication par les entreprises locales. Il a également souligné les injonctions politiques de la plupart des promoteurs d’organes de presse, ce qui ne facilite pas toujours l’épanouissement de la trésorerie de ces organes commerciaux. Le jeune directeur de Urban Fm a pour finir indexé la concurrence déloyale que livrent parfois certains organes du sud à ceux de Parakou sur certains grands évènements. Après avoir répondu aux préoccupations des confrères présents à cette émission, place a été faite au second panel.

Ce second panel a reçu l’édile de Parakou. Charles Toko s’est prêté aux différentes questions des professionnels des médias dans une ambiance amicale. Ainsi, sans langue de bois, le maire de la ville de Parakou est revenu sur tout ce qu’il faut savoir en ce qui concerne la pertinence des différentes reformes mises en place par le maire et son conseil. À l’entame, Charles Toko a rectifié que la superficie de sa commune n’est plus 444 km2 comme il a été toujours enseigné dans les écoles du Bénin. Il a donné avec précision, la superficie de la ville du cheval qui est 701 km2. Il a ainsi indiqué l’un des fruits des reformes foncières en cours dans la commune. Pour le maire Charles Toko, la Fip est une véritable opportunité pour la mairie de Parakou qui déjà garde des souvenirs tangibles de cette 2ème édition qui a permis d’acquérir un générateur neuf pour la ville. Le maire a affirmé que la place Tabéra ne sera plus inoccupée, elle abritera tous les trois mois des minis foires, et des restaurants et buvettes de manière permanente.

Il a reconnu son impopularité à cause de ses reformes qui contribuent énormément au renflouement des caisses de la municipalité. Il se dit prêt à continuer dans la même lancée même si certains continuent de le traiter de « fou ».

Les professionnels des médias présents

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