Le jeudi 25 novembre prochain, la campagne 2021-2022 de la commercialisation du soja au Bénin sera officiellement lancée à Djidja dans le département du Zou. A cet effet, des dispositions sont en train d’être prises par tous les acteurs de la filière pour une réussite totale de cette campagne. Cependant, même si des résultats encourageants ont été notés les années écoulées, des défis non moins importants attendent aussi bien le gouvernement que les acteurs de la chaîne pour la campagne 21-22 qui s’annonce.
Wilfried AGNINNIN
Faire du soja une vraie filière de rente qui contribue efficacement à l’économie nationale. C’est l’une des visions du gouvernement de la rupture. Et pour que cette vision se concrétise des efforts doivent être consentis.
Les défis à relever
Pour la réussite de la campagne 2021-2022 de la commercialisation de Soja au Bénin, plusieurs défis restent à relever aussi bien par le gouvernement en commun accord avec les acteurs de la filière. Ainsi, les acteurs doivent veiller, à la non implication des acteurs non qualifiés dans les opérations de commercialisation, à la qualité et au label Bénin vis-à-vis des partenaires importateurs, au mélange de corps étrangers par des individus véreux à la recherche du gain facile et à réorganiser les ventes groupées.
Pour le directeur exécutif de l’Union Nationale des Producteurs de Soja (Unps) Fortuné Amonsou Biaou, chaque acteur au niveau de la base est responsabilisé pour une bonne réussite de la campagne. Il a mis un accent particulier sur la transformation des produits. « Dans le document stratégique du soja, c’est-à-dire le programme national de développement de la filière Soja, on a prévu que selon les objectifs de production, 50% soit exportés et 50% transformés au niveau local. C’est suite à une évaluation des besoins actuels au niveau local et des capacités de transformation des différentes industries et usines au Bénin. Donc le gouvernement veille à ça », a-t-il rassuré. A l’en croire, des dispositions sont prises pour que les conditions de déroulement soient respectées au plan national dans l’application rigoureuse des lois et textes réglementant la commercialisation des produits agricoles. Le directeur exécutif Fortuné Amonsou Biaou a, pour finir, invité les acteurs de la chaîne d’exportation à redoubler de vigilance en matière de qualité des produits vendus.
Il faut rappeler que la campagne écoulée, le Bénin a enregistré une production de 270 000 tonnes. Les acteurs de la chaîne entendent faire mieux cette année.
Ok une bonne campagne à nous
Quel es le prix de commercialisation