CÉLÉBRATION DE LA 29E ÉDITION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA LIBERTÉ DE PRESSE : Les journalistes béninois toujours en attente de leur carte de presse

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Le Bénin à l’instar des autres pays du monde célèbre ce mercredi 3 mai 2023, la journée mondiale de la liberté de presse. Une journée instaurée par l’Assemblée Générale (Ag) des Nations Unies en décembre 1993 après la tenue à Windhoek en Namibie du séminaire pour le développement d’une presse africaine indépendante et pluraliste.

Ainsi, pendant que lumière est faite sur cette 29 ème édition dans le monde, les journalistes béninois ont quant à eux, les yeux tournés vers la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (Haac) pour la délivrance de leur carte de presse.

En effet, il y a un an, précisément le 4 mai 2022, l’institution de régulation des médias à lancé le processus de renouvellement et d’attribution des cartes de presse aux professionnels des médias. Il concerne ceux désireux de se faire délivrer pour la première fois une carte de presse et les acteurs des médias dont la carte est arrivée à expiration. Quelques mois après le dépôt et l’étude des dossiers, la liste des professionnels remplissant les conditions a été publiée. Mais c’est toujours le statu quo en ce qui concerne la délivrance de cette pièce importante pour l’exercice du métier de journaliste au Bénin. Les journalistes sont livrés à eux-mêmes sans cette pièce importante qui les protègent. Une longue attente qui a poussé l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (Upmb) a, à travers une conférence de presse le 4 avril 2023, lancé l’opération “ Ma carte de presse, je l’exige maintenant”. Selon la Présidente Zakiath Latoundji, la conférence a pour but de sonner l’alerte sur le triste sort réservé aux acteurs des médias dans l’exercice de leur profession.

Ce lourd silence de la Haac, malgré les nombreuses interpellations, amène à se demander ce qui bloque véritablement la délivrance de ces cartes. Pourtant, la Haac en tant qu’organe de régulation à pour mission de veiller au bon exercice du métier par les professionnels des médias. Il urge que l’institution prenne ses responsabilités pour permettre aux hommes et femmes des médias d’exercer en toute liberté leur métier.

Samira ZAKARI

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