CELEBRATION DE LA JOURNEE INTERNATIOALE DE LA JEUNE FILLE A PARAKOU
Pro-educ / Giz sensibilise parents et apprenants sur l’égalité des sexes
Le samedi 13 octobre dernier, le Projet-Education (Pro-éduc) de la Giz a célébré en différé la journée internationale de la jeune fille avec les écolières de l’école primaire privée de Kpérou-Guéra dans le premier arrondissement de Parakou. Placée sous le thème, « autonomiser les filles avant pendant et après les situations de crise », les manifestations de la journée se sont déroulées autour du sous-thème, « égalité des sexes dans le choix des métiers ». C’était en présence du secrétaire de la préfecture de Parakou représentant le préfet Djibril Mama Cissé, le directeur départemental des enseignements maternel et primaire (Ddemp) Borgou Jacob Toudonou, le Chef du premier arrondissement représentant le maire Charles Toko, la représentante du Proc-éduc à Parakou Mélanie Sodoloufo, directeurs et directrices de l’école ainsi que les parents d’élèves.
Edouard ADODE
La cour de l’école primaire publique de Kpérou-Guéra a servi de cadre à la célébration en différé de la journée internationale de la jeune fille. Organisée par le Pro-éduc de la Giz, cette célébration a permis de faire comprendre aux parents d’élèves l’importance de l’égalité des sexes dans le choix des métiers des enfants. A travers chants, danses et divers sketchs, les écolières ont passé le message à leurs parents venus nombreux pour la circonstance. Après quoi, enseignants et responsables à divers niveaux ont essayé d’analyser les diverses situations qui empêchent la jeune fille de s’épanouir dans la société béninoise en générale et à Parakou en particulier.
Le secrétaire général de la préfecture de Parakou représentant le préfet Djibril Mama Cissé, faisant référence à l’écrivaine française Françoise Giroud, affirme, « la féminité n’est pas une incompétence ». Il a réaffirmé la disponibilité et l’engagement du président de la République à œuvrer pour le bien-être des filles au Bénin. Avant son passage au pupitre, le directeur départemental des enseignements maternel et primaire du Borgou Jacob Toudonou a insisté sur l’impératif que constitue l’éducation des filles dans une nation. Pour le Ddemp/Borgou, « la sécurité d’une nation passe par la bonne éducation de la fille ». Il ajoute que «… c’est la fille/la femme qui assure beaucoup plus le développement économique de la nation en luttant ainsi contre la pauvreté ». En prenant la parole au nom du maire Charles Toko, le chef du 3è arrondissement est allé dans le même sens que le Ddemp en exhortant les parents à éviter «… les stéréotypes et les considérations socioculturelles qui pèsent sur les filles ».
A la fin de cette célébration, la représentante du Pro-éduc Parakou Mélanie Sodoloufo s’est dite satisfaite de la prestation des filles pour agrémenter cette 7ème journée internationale de la jeune fille. Elle n’a pas caché sa joie face à la sollicitude des autorités pour la réussite de cette célébration. Elle promet œuvrer pour l’atteinte des résultats pour l’épanouissement des jeunes filles d’aujourd’hui qui sont les femmes de demain.