CELEBRATION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE : La Cfu lève la voix face au harcèlement sexuel des journalistes

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« Pour un journalisme sans craintes ni complaisance». C’est le thème choisi par les Nations-Unies pour célébrer la 27e édition de la Journée Internationale de la liberté de la presse le 03 mai dernier. Mais, cette année au Bénin, cette journée a été célébrée de façon particulière suite à la déclaration de certaines journalistes sur le harcèlement qu’elles subissent dans l’exercice de leur métier. Ces déclarations font le tour de la toile et suscitent l’attention de quelques personnalités béninoises. Ainsi la Cellule des Femmes de l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (Cfu) n’a pas manqué d’adresser son message à l’endroit de tous.

Huguette LAWANI (Stg)

A travers un Communiqué adressé au Ministre de la Communication et des Postes, au Président de la Haac, au Président du Cnpa, à la Présidente de l’Upmb, et aux Membres de la Cfu, la Cellule des Femmes de l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (Cfu), a fait comprendre que les aînés de cette cellule ont une ferme volonté d’apporter des solutions aux problèmes qui minent la presse béninoise. « Nos aînés ont voulu régler les problèmes de disparités dont sont victimes les femmes des médias dans l’exercice de leur métier ».
A en croire la Coordonnatrice de la Cfu, Pulchérie Gbèménou, certains de ces problèmes connaissent un début de solution, d’autres ont pu être réduits par le biais de plusieurs facteurs mais d’autres encore persistent.
Par la suite, à travers ce communique Pulchérie Gbèménou a fait savoir que à l’occasion de cette célébration les femmes de la Cfu « voudrions dire qu’il est temps que ces pratiques qui dévalorisent la gente féminine cessent ». Selon elle, pour mettre fin à ce phénomène, il ne s’agira pas simplement d’un combat individuel mais plutôt collectif. Et pour en arriver au combat collectif, le silence individuel doit céder place à l’audace personnelle et collective de la famille.
Par ailleurs, elle a félicité et soutenu les journalistes consœurs, victimes du harcèlement sous toutes ses formes et qui osent relever la tête pour témoigner et dénoncer ce mal qui est pendant longtemps resté sous silence.

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