Le journal des étudiants « Le Révélateur » a célébré, le vendredi 19 mars 2021, la Journée Universitaire de la lutte Contre les Violences faites aux Filles et aux Femmes (Jucvff), édition 2021. C’est l’un des projets phares du premier journal numérique universitaire de l’Afrique de l’Ouest, Le Révélateur, pour lutter contre ce phénomène qui a moult répercussions sur la vie des filles et des femmes. La cérémonie s’est déroulée à la salle n°1 du restaurant Bid de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac), en présence des journalistes de cet organe de presse, des acteurs du monde universitaire et de plusieurs personnalités politico-administratives.
Daniel KOUAGOU
Le journal des étudiants « Le Révélateur », a encore sacrifié à la tradition de la célébration de la Journée Universitaire de la lutte Contre les Violences faites aux Filles et aux Femmes (Jucvff). C’est une journée qui est initiée par le journal dans le cadre de sa lutte contre les maux qui minent la gent féminine. « Quelle part de responsabilité de la gent féminine dans les violences faites aux filles et aux femmes ? », c’est le thème sous lequel ont porté les réflexions de cette édition.
Pour les organisateurs, ce thème a pour objectif de permettre aux différents acteurs de mener des réflexions afin de situer la part de responsabilité des uns et des autres. Dans son intervention, le Directeur de Publication (Dp) dudit journal a fait savoir que « la femme est une bonne conseillère » et elle ne mérite en aucun cas, une violence quelle que soit sa forme. Il a, à cet effet, exhorté les filles et femmes à dénoncer leurs bourreaux.
Présente à cette cérémonie, la promotrice de l’Ong ‘’Dg Partners’’ et Honoraire Directrice de Publication du journal ‘’Le Révélateur ‘’ Dorice Djèton, a fait savoir que les femmes, elles-mêmes sont complices des violences dont elles sont souvent victimes. Elle a justifié, en effet, leur complicité par le fait que ces femmes ne dénoncent pas les auteurs, afin qu’ils soient punis par la loi.
Pour l’activiste bloggeuse pour les droits des femmes, Chamma Gbèha, « le genre est un concept lié à la société ». Elle a été soutenue par le représentant du recteur de l’Uac Brice Hounbié qui précise que, l’observatoire de la gente féminine et des boîtes de plaintes de l’Université d’Abomey-Calavi, est créé pour lutter contre le harcèlement et les violences que subissent les filles et les femmes. Les filles et les femmes présentes ont au terme de la célébration, pris l’engagement de désormais dénoncer leurs bourreaux.
