CHERTE DES PRODUITS ALIMENTAIRES AU BENIN : A quand le retour à la normale ? . La vie de plus en plus chère

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Depuis quelques mois, les béninois font face à une cherté de la vie sans précédent due à la flambée des prix des produits alimentaires. Malgré les différentes mesures prises par le gouvernement de la rupture pour un retour à la normale, la situation reste toujours inchangeable. Dans les marchés et autres lieux de vente des produits de première nécessité, la crise est loin de connaître une issue favorable dans les jours à venir. Face à cette situation, l’on se demande quand est-ce que les prix des produits alimentaires reviendront à la normale afin de réduire la cherté de la vie aux populations.

A l’instar des autres marchés du Bénin, les prix des produits de première nécessité restent et demeurent élevés dans les marchés de la ville de Parakou. La bassine du mil autrefois cédée à 6 500F cfa est désormais vendue à 8 000 F cfa, le bidon d’huile végétale de 25L est actuellement vendu à 25 000 F cfa voire plus comparativement à 17 000 F cfa auparavant et un sachet de spaghetti de marque ‘’Matanti’’ est passé de 350 F cfa à 450 F cfa. Ce sont là, quelques prix des produits alimentaires dans les marchés de Parakou.

Ce que dit le gouvernement

Pour justifier cette flambée, le gouvernement béninois à travers les ministres de l’industrie et du commerce ainsi que de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, ont fait savoir que cette situation est due à la faible pluviométrie, à l’exportation massive des produits vivriers et intrants agricoles vers les pays extérieurs, et à la crise sanitaire de la Covid-19. Pour tenter de trouver une solution à la situation, le gouvernement béninois a interdit l’exportation des produits alimentaires. De ce fait, une grande partie des produits vivriers saisis par la police républicaine au cours de cette opération ont été vendus dans les commissariats. Une situation qui a suscité moult commentaires dans l’opinion publique. Ainsi, à travers une correspondance en date du 13 juillet 2021, le ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, Raphaël Akotègnon a demandé aux préfets de département de surseoir à toute mesure visant la vente des produits vivriers saisis par la police républicaine. Comme si cela ne suffisait pas, le conseil des ministres du mercredi 6 octobre 2021, a autorisé la levée de la mesure relative à l’exportation des produits vivriers. « Depuis lors, à la faveur des premières récoltes, il se trouve que la disponibilité des vivriers s’est accrue et les prix maîtrisés. C’est pourquoi, en vue de permettre la reprise normale des transactions commerciales, le conseil a décidé de lever la mesure de restriction qui prévalait jusque-là », peut-on lire dans le relevé du conseil des ministres. Mais le constat est tout autre sur le terrain. Le prix des produits n’est guère maîtrisé dans les marchés comme l’a dit le gouvernement. Tout ceci voudra dire que le problème semble être ailleurs. Le gouvernement, les associations de défense des consommateurs et autres organisations sont invités à trouver une autre solution à cette crise qui ne fait que perdurer.

En attendant, la vie devient de plus en plus chère pour les populations béninoises.

 

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