CHRONIQUE DES US ET COUTUMES : La femme vertueuse du 21e siècle

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CHRONIQUE DES US ET COUTUMES

La femme vertueuse du 21e siècle

On ne finira jamais de parler de la femme africaine, surtout quand il s’agit de ses mérites. Puisque depuis la nuit des temps, nos sociétés lui ont confié d’importants rôles qu’elle continue de jouer malgré les atrocités qu’elle subit à cause de l’inconscience de l’homme qui à des moments donnés oublie qu’il est créature tout comme la femme, mais se prend comme Dieu.

Ici à l’aide de ma plume, j’aimerais parler de la vraie femme africaine, et non de celle-là qui vit en Afrique avec le cerveau embrigadé et empoisonné par les faux stéréotypes mexicains, indiens ou européens recueillis des feuilletons diffusés à longueur de journée à des fins machiavéliques; c’est-à-dire la femme africaine née de l’africaine, éduquée à l’africaine et vivant à l’africaine.
Cette femme n’est pas forcément celle-là qui n’a pas étudié, mais plutôt celle qui malgré son niveau intellectuel reste femme africaine dans sa tête et dans ses actes, car plusieurs femmes portent le titre de ‘’femme africaine’’ sans l’être en réalité. Puisqu’ayant la chance d’étudier, elles développent un mépris à l’essentiel qui fait d’elles de véritables femmes africaines tout en se proclamant émancipées. Ainsi, par la perversion de leur bon sens étant à la quête d’une liberté utopique, elles tombent avec regret dans un libertinage qui ronge la gent féminine du continent.

Par conséquent, ces femmes de mœurs douteuses, insoumises et arrogantes deviennent des gangrènes qui affectent leurs sœurs demi lettrées et non lettrées avec pour conséquence la prolifération des familles monoparentales et des femmes vampires épouses de toute une génération d’hommes. Pour ces femmes là, le mariage ne tient que le temps de la lune de miel, ainsi le divorce qui était l’exception en Afrique est désormais érigé en règle et en mode. Alors, quelle femme peut être appelée ‘’digne femme africaine ?’’

Est femme africaine, celle-là qui ressemble à la reine Doguicimi de Paul Hazoumè. Elle ne vit que par amour et pour l’amour. La digne femme africaine est celle qui, dans sa tête, fait aisément la démarcation entre son foyer et son travail. Ainsi, elle reconnait à son époux toute sa place malgré son niveau intellectuel et même financier. Pour la vraie femme africaine qu’on retrouve toujours malgré la prolifération des femmes vampires qui infestent les rues, elle ne fait rien sans consulter son homme à qui elle doit soumission et respect selon nos riches traditions. En dépit de ses occupations, sa priorité reste son mari et ses enfants. Des enfants pour qui elle accepte vivre en esclave toute sa vie, tout juste pour que ces derniers soient bien éduqués et heureux dans la société.

Est femme africaine, celle qui au-delà d’épouser un homme, épouse sa belle famille et cherche toujours à avoir l’estime de celle-ci dans tout ce qu’elle fait. Sa voix ne s’élève point sur son homme quand bien même elle estime avoir raison. Elle trouve tout son bonheur auprès de son homme et au milieu de ses progénitures. Sa force réside dans sa gentillesse, sa soumission, sa combativité et la prière. Elle veille sur son corps qu’elle conserve uniquement pour son homme. C’est d’ailleurs ce qui faisait dire aux femmes vertueuses d’hier qui avaient pour leitmotiv, « aucun autre homme ne verra mes cuisses après mon mari ».

Ainsi, se présente la femme africaine vertueuse qui, même les larmes aux yeux à toujours le cœur à l’œuvre.

Edouard ADODE

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