CHRONIQUE DES US ET COUTUMES : L’anatomie du cœur de la femme africaine

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CHRONIQUE DES US ET COUTUMES

L’anatomie du cœur de la femme africaine

En Afrique, la femme est reconnue pas pour son physique, bien que la nature lui en fasse une grâce exceptionnelle avec des courbes qui ont sûrement inspiré le fabricant de la bouteille de coca ; mais plutôt pour sa beauté intérieure qui n’a de nulle autre pareille. Dans le cœur de la femme africaine se trouve certainement le paradis caché, même si certains croient que son paradis à elle se trouve au pied de son homme.

Loin de moi tout esprit féministe ou tout désir de faire l’apologie aveuglée de la femme au moment où son cœur saigné me fait couler des larmes salées et souillées de son sang qu’elle verse dans les champs et dans les marchés pour faire sourire les fruits de ses entrailles et sur ses genoux ensanglantés, elle ne cesse d’implorer la Providence pour la réussite de ces derniers. Mais qu’il me soit permis de fendre à l’aide de ma plume agitée, le cœur de celle qui assure à chaque nuit son calme de tous les temps.

La vraie femme africaine de la nuit des temps, est celle-là qui fait preuve à la fois de soumission à son mari malgré son autonomie financière grâce à ses multiples occupations. Celle-là qui porte le petit bébé sur son dos dans la journée et le gros dans les profondes nuits pour lui assurer la chaleur de la vie contre le froid de ces nuits-là. Elle est la merveilleuse des créatures qui par sa voix suave distille le miel qui vient du tréfonds de son cœur pour adoucir les blessures d’un monde souillé par la violence des hommes qui font preuve de faiblesse par la force de leurs muscles.

Dans ses yeux se lisent la sincérité et le chauvinisme surtout quand elle aime. Elle aime la saine compétition autour de son homme raison pour laquelle elle ne craint pas de le partager avec une autre. D’ailleurs, elle se plait dans la polygamie de son homme. Elle ne donne pas de sommeil à ses paupières tant que ses doigts n’ont pas frotté de douceur les têtes de ses nombreuses progénitures qui lui procurent toute sa joie et le leitmotiv de son combat. Elle tient l’âme de son mari par l’entretien du ventre et du bas ventre de celui-ci.

La femme africaine n’est pas celle des feuilletons qui envahissent les nuits de nos villes rendant marionnette celle qui se veut moderne et qui oublie du coup le divin qui est en elle. Celle-là dont les caractères sont pervertis par son désir de ressembler aux femmes inventées dans les feuilletons, et qui n’ont jamais existé.

Elle est donc prête à désacraliser son corps afin de paraître. Cette femme soi-disant émancipée n’a plus de parties sensibles, elle préfère sortir presque nue en plein jour au lieu de garder caché son corps et exclusivement pour celui qui aurait gagné son cœur. D’ailleurs en parlant de cœur, elle semble ne plus en avoir. Car, elle vit plutôt au rythme de tout ce qui brille et bouge autour d’elle. Ce qui la fait sourire n’est plus la joie du fait d’être mère et épouse, mais elle montre son sourire d’hyène face à l’alcool et l’espèce sonnante et trébuchante en échange de la sueur de son entrejambe et non de son front. Parbleu ! C’est à ce prix qu’elle se croit affranchir de l’esclavage de l’homme qui avait fait le bonheur de celle qui l’a mise au monde.

Il est temps que ces valeurs d’antan qui faisaient la fierté de la gent féminine du continent noir, reviennent dans les habitudes pour sauver un monde en perte de vitesse face à la folie des femmes aveuglées par une illusion de liberté qui les rend davantage esclaves de leur penchant grégaire.

Edouard ADODE

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