CHRONIQUE DES US ET COUTUMES : Purifions nos salles de classes !

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CHRONIQUE DES US ET COUTUMES

Purifions nos salles de classes !

« L’école est sanctuaire autant que la chapelle », disait le célèbre écrivain français Victor Hugo dans l’un de ses poèmes qui a tourné en boucle dans la bouche de tous les enfants qui ont eu la chance de connaître cette école des blancs. Un poème dont le titre est d’ailleurs très évocateur en ce qui concerne l’utilité de l’école pour chaque enfant, « chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne ». Ainsi, Hugo invitait l’humanité a gardé à l’esprit le caractère sacré de ces lieux où l’on forme l’esprit des adultes de demain. Un caractère sacré autant que les pierres de nos cathédrales qui inspirent en chacun de nous la présence du divin que nous ne voyons pas de nos yeux de mortels mais que nous tâchions de saisir par nos esprits à tâtons. Alors qu’à l’école nous découvrons chaque jour toute la joie que nous procure la lumière de la connaissance qui nous y est transmise à travers ces livres qui nous font rêver au-delà de notre petit univers de nègres colonisés.

L’école est ainsi donc le lieu par excellence où l’homme continue le travail que le divin a commencé tout en essayant de donner une forme à l’esprit du petit enfant afin de l’apprêter à vivre épanoui dans la société quand il sera adulte. Voilà un travail divin dans un lieu sacré ! Mais que deviennent à présent nos écoles ?

Face à ce qui se passe actuellement dans les salles de classes, plusieurs se demandent s’il faut continuer par appeler ces lieux ‘’écoles’’. Puisque tout le respect dû à un tel lieu selon la nature du travail qui s’y fait, a déserté le forum pour laisser place à toutes formes de vices qui contrarient avec l’essence même de ces institutions. S’il était permis à Hugo de vivre cette époque de notre génération, il n’aurait jamais cessé de couler des larmes face aux abominations qui se déroulent dans les murs de nos écoles. Des bureaux de l’administration scolaire jusqu’aux toilettes en passant par les salles de classes et les terrains de sport, aucun coin des écoles, collèges et lycées n’est exempt de la profanation qui désormais est plus qu’une contagion.

Ainsi, c’est à croire que le sexe a quitté les jupes, les robes, les pantalons et les culottes pour retrouver sa place dans les sacs des apprenants afin d’être distribué à tout bout de champs sans autre protocole. Il ne passe un seul jour où des scènes obscènes ne soient enregistrées dans nos écoles. Du coup l’enseignant qui est sensé être un modèle pour ses apprenants, est devenu un loup prédateur pour les élèves, ces filles naïves à la quête du savoir pourvu que ces dernières exhibent un peu par inconscience ou ignorance leurs atouts naturels de femmes en devenir. Alors, face à ces rondeurs féminines en devenir, ces enseignants vicieux perdent la tête, et se laissent conduire par la force de leur bas-ventre au lieu de la dominer de force pour affirmer leur humanité et leur grandeur d’esprit d’éducateur. Pire, certaines autorités du monde scolaires n’ont aucune honte à se mettre également dans ce sale jeu, animées d’un zèle concurrentiel avec leurs enseignants dépourvus de l’idéal dans ce noble métier. Par conséquent, des bureaux de directeurs, de censeurs et de certains surveillants sont transformés en laboratoires d’essais biologiques sur ces filles naïves qui se laissent facilement faire.

Et comme si c’était le début du cauchemar, c’est désormais les élèves qui en leur sein organisent des parties de purs plaisirs charnels loin des regards de leurs éducateurs dans les salles où ils sont appelés à recevoir à la fois le savoir, le savoir-faire et le savoir-vivre. Alors, des séances de jambes en l’air sont devenues les meilleurs jeux de récréation ; et ceci en groupe pour mieux jouir de ces délices interdits par les parents. Comme si un vampire a opéré un remplacement de leur cœur par des rocs, ils vont jusqu’à se faire filmer lors de ces honteuses séances d’exercice proscrites par la morale. Quel sacrilège et quelle abomination !
A cela s’ajoutent quelques actes de violence organisés par des groupuscules d’apprenants qui apparemment aspirent à une vie de patachon.
Où est donc passée l’école dont parlait Victor Hugo ? Où est cette école qui a fait de nous des éternels craintifs face à nos enseignants ?

L’école béninoise a sûrement besoin d’être purifiée de ce démon de la débauche qui a eu tout le temps de s’installer à l’insu des décideurs. Les prières et tous autres rituels ne seraient pas de trop pour exorciser nos collèges, lycées et universités qui vivent sous la haute profanation jamais connue. Le Conseil National de l’Education doit très tôt analyser la situation pour une réelle restauration de l’école béninoise.

Edouard ADODE

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