COMMÉMORATION EN DIFFÉRÉE DE LA JIF À L’UNIVERSITÉ DE PARAKOU
La Fneup promeut l’autonomisation de la gent féminine
La salle 22 de l’Université de Parakou a servi de cadre le samedi 16 mars dernier à la célébration en différée de la Journée Internationale de la Femme (Jif). Cette journée est organisée par la Fédération Nationale des Étudiants de l’Université de Parakou (Fneup) non seulement pour honorer la femme, mais aussi pour réfléchir sur les conditions de vie et d’épanouissement de la gent féminine. Elle est placée sous le haut parrainage d’Adiza Arouna Olatoundji présidente du mouvement Nouvelle Ere. Plusieurs communications ont meublé cette journée.
Wilfried AGNINNIN (Stg)
« Rôle de la femme dans le processus de développement d’une nation », c’est le thème principal de cette journée qui a fait objet de conférence-débat. Les jeunes filles étudiantes ont eu droit à une communication riche en expérience présentée par le docteur Clarisse Tama chef département de la faculté de sociologie anthropologie de l’Université de Parakou. Dans sa communication, elle a exposé les pouvoirs dont dispose la femme pour s’imposer dans la société. Selon elle, les femmes ne doivent pas se minimiser, car elles ont leurs mots à dire dans le processus de développement de la Nation.
La seconde communication qui a porté sur le thème « oser et s’affirmer en tant que femme » a été présentée par Adiza Arouna Olatoundji présidente du mouvement Nouvelle Ere. Dans sa présentation, elle a invité les femmes à plus d’ardeur et de courage. « La femme doit reconnaître ses qualités afin de les mettre en pratique », a indiqué Adiza Arouna. A cœur ouvert et sans tabou, la communicatrice a démontré aux participantes les critères pour qu’une femme puisse s’affirmer dans la société. A l’en croire, la question du développement personnel reste encore à revoir au sein de la gent féminine. « Aujourd’hui, on ne peut rien faire si on ne se valorise pas soi-même. Oser s’affirmer c’est dire non à la discrimination, dire non à ce qu’on ne veut pas. Il n’est pas question pour la femme de se taire », a laissé entendre la communicatrice.
Pour le président de la Fédération Nationale des Étudiants de l’Université de Parakou (Fneup) Wenceslas Ardeau Degla, son institution n’a pas voulu rester en marge de cette célébration. C’est une occasion pour lui, de rehausser et de promouvoir la femme à travers les différentes communications qui ont été présentées. Il a, par la suite, exprimé sa satisfaction pour la réussite de cette journée.
Le rendez-vous est donc pris pour l’année prochaine pour une autre commémoration plus instructive.
Quotidien Daabaaru, leader de la presse écrite dans le septentrion
