CONFERENCE ADMINISTRATIVE DEPARTEMENTALE (CAD) DU BORGOU : La situation des enfants au cœur des débats

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Les membres de la Conférence Administrative Départementale (Cad) du Borgou ont tenu le mercredi 19 mai 2021, leur réunion mensuelle. Au cours de ce conclave, les directeurs et chefs des services déconcentrés de l’Etat se sont penchés sur la situation des enfants du département du Borgou et le rôle qui incombe au préfet dans le processus d’aménagement du territoire à travers des communications.

Samira ZAKARI

Dans la première communication, le Directeur Départemental des Affaires Sociales et de la Microfinance du Borgou (Ddasm) Suanon Bakourégui, a procédé à la clarification des concepts et des différents types de violences enregistrées dans le Borgou sans oublié les limites des différents acteurs concernés. Selon ses propos rapportés par le quotidien Matin Libre sur son site internet, « Il y a douze types de violences au niveau de la politique nationale de protection de l’enfant et au niveau du Borgou. Nous avons retenu qu’il y a trois grandes violences qui s’exercent sur les enfants à savoir : les mariages des enfants, la mendicité et le travail des enfants ». Il explique plus loin que le département du Borgou occupe la deuxième position avec 46,2% en ce qui concerne le travail des enfants. Pour ce qui est des différentes formes de violences, les analyses réalisées par l’Unicef révèle que trois départements notamment la Donga, l’Alibori, et le Borgou viennent en tête.

De même, le communicateur a expliqué que la mendicité et le phénomène des enfants talibés n’existent pas dans le saint Coran. A l’en croire, les facteurs qui favorisent la poussée de ce phénomène sont entre autres, la religion, la pauvreté, l’évolution du temps et des médias. Le Ddasm du Borgou a, pour cela, invité les autorités politico-administratives à beaucoup plus d’engagement pour l’éradication de ce fléau qui met à mal l’avenir des enfants.

Sur le cas des mariages des enfants, Suanon Bakourégui a insisté qu’« il faut éviter qu’un enfant de moins de 18 ans soit envoyé au mariage parce que non seulement cet enfant ne connaît pas la maturité de ces organes mais aussi elle n’a pas une conscience éclairée, non plus une expérience pour mieux éduquer la progéniture. Il faut éviter de concevoir des êtres immatures pour que les générations à venir ne soient des pourritures ».

Dans la deuxième communication sur le rôle du préfet dans l’aménagement du territoire, le communicant a expliqué que l’aménagement du territoire consiste à faire en sorte que les populations arrivent à bénéficier des services décentralisés et déconcentrés de l’Etat. Ce qui ne peut être possible sans la collaboration du préfet et du maire.

 

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