La ministre béninoise du numérique et de la digitalisation Aurélie Adam Soulé Zoumarou est la nouvelle présidente du conseil des ministres de l’École Supérieure Multinationale des Télécommunications (Esmt). Elle a été élue à ce poste à l’occasion de la 6ème session du conseil des ministres de l’Esmt qui s’est tenue le vendredi 28 janvier 2022, à Niamey au Niger. Ainsi, elle remplace, le ministre nigérien de la poste et des nouvelles technologies de l’information, Hassane Barazé Moussa pour un mandat de deux ans.
Avant de passer le témoin à celle qui lui succède, le président sortant a dressé le bilan des réalisations faites au cours de son mandat avant de souhaiter plein succès à la ministre béninoise du numérique et de la digitalisation qui prend désormais les commandes de cette institution.
La nouvelle présidente du conseil des ministres de l’Esmt est bien consciente de l’immensité de la tâche qui l’attend et rassure de mettre tous les moyens nécessaires pour être à la hauteur des attentes des uns et des autres. « L’un des principaux défis qui s’imposent à l’Esmt est celui de l’amélioration de la gouvernance, en vue d’accroître sa performance. De même, le renforcement des ressources d’enseignements, la promotion continue de l’excellence et la veille technologique pour assurer l’adéquation entre la formation et les besoins des entreprises, sont autant de facteurs clés de succès sur lesquels je tiens à insister », a souligné Aurélie Adam Soulé Zoumarou. Pour elle, l’Esmt doit continuer d’être un pionnier dans son domaine.
Par ailleurs, au cours de cette rencontre, les participants ont opiné sur le niveau d’exécution des résolutions issues de leur dernière réunion, avant d’analyser divers rapports et plusieurs documents émanant du conseil d’administration de cette instance.
Il faut souligner que l’Esmt est créée en 1981, à l’initiative de sept pays d’Afrique de l’Ouest dont le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, et le Togo, dans le cadre d’un projet du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), avec le soutien de l’Union Internationale des Télécommunications (Uit) et de la coopération française, canadienne et suisse. Ainsi, cette école a pour mission de « participer au développement des Télécommunications/Tic en fournissant des services de formation, de recherche, de conseil et d’animation technologique, en vue de contribuer au développement socio-économique de l’Afrique ».
Daniel KOUAGOU
