CONSOMMATION DES STUPÉFIANTS EN MILIEU SCOLAIRE : Parents d’élèves, enseignants et nouveaux médias sur le banc des accusés

4 ans ago | Written by
17 386 vues
0 0

CONSOMMATION DES STUPÉFIANTS EN MILIEU SCOLAIRE

Parents d’élèves, enseignants et nouveaux médias sur le banc des accusés

Au moment où le gouvernement est en pleine guerre contre la consommation des drogues en milieu scolaire, une jeune élève se fait violer par 7 de ces camarades au Collège d’Enseignement Général la Verdure d’Abomey Calavi. Un autre dans le même temps est poignardé par son camarade au Ceg Titirou de Parakou. Autant de cas qui interpellent tout citoyen à une réflexion profonde sur les causes de ce dérapage de la jeunesse. En effet, la consommation de la drogue prend de plus en plus une tournure inquiétante chez les jeunes surtout dans les lycées et collèges du Bénin. Malgré les sensibilisations faites par l’État, les Organisations Non Gouvernementale (Ong) la pratique de prise de stupéfiants continue de s’observer dans le rang de la couche juvénile.
Une situation qui pourrait s’expliquer alors en premier lieu par le véritable manque de dialogue entre les parents et enfants. Ils sont nombreux ses parents qui abandonnent les enfants à leur propre dépend sans aucun suivi. Ce qui amène ceux-ci à s’éduquer par la rue, les amis et adopter donc certains comportements dont la consommation des stupéfiants pour combler cette absence d’une figure parentale. L’autre raison qu’il faut souligner est l’impact des réseaux sociaux sur l’éducation des enfants. Ils sont peu aujourd’hui avec l’évolution des nouvelles technologies, ces élèves absents sur les nouveaux médias sociaux Whatsapp, Facebook, Twitter, Youtube etc. Ils y vont très souvent pour s’informer sur des sites où sont publiées des vidéos obscènes qui ne concourent pas à leur éducation. Ainsi, l’enfant étant généralement un être curieux, ces élèves qui pour la plupart sont mineurs sont excités à mettre en pratique ce qu’ils ont observé sur ces réseaux sociaux.
Autre facteur favorisant la consommation de drogues par les apprenants, c’est la faillite des enseignants dans leur second rôle de psychologue. Car, en dehors d’être transmetteur du savoir, ils ont cette lourde responsabilité d’inculquer à leurs élèves des comportements sains, civiques et responsables afin que ceux-ci ne deviennent pas des cas sociaux. Les enseignants à l’école doivent être à même de détecter en chaque enfant des comportements en discordance avec les valeurs enseignées dans ces lieux de savoir. Choses qui ne sont toujours pas respectées.
La jeunesse béninoise se meurt aujourd’hui avec la consommation des drogues observée dans leur rang. Et il va falloir que tous les acteurs impliqués dans l’éducation des enfants jouent pleinement leur rôle pour une lutte réussie contre le phénomène. Il serait intéressant également que l’État pensent à recruter des psychologues au niveau des écoles et collèges pour canaliser et écouter ses êtres très fragiles qui s’adonnent aussi à ces vices pour exprimer certains besoins ou manques.

Samira ZAKARI

Article Categories:
A la une · Éducation

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Daabaaru