Le Projet de construction de 35 marchés urbains et régionaux initié par le gouvernement de la rupture est entré dans sa phase active. La remise des sites pour le démarrage des travaux a été effective depuis quelques mois à Parakou, Djougou, Natitingou, Abomey-Calavi, Pahou, Azovè et bien d’autres. Évalués à plusieurs milliards de francs, la construction de ces infrastructures marchandes aura des impacts sur la vie des citoyens et contribuera à l’économie locale et nationale.
Pour l’économiste Aimé Kocou Dadégnon, la construction de ces marchés permettra de faciliter davantage les échanges et les opérations commerciaux entre acheteurs et vendeurs. A en croire l’économiste, c’est une opportunité pour les collectivités locales et l’État en matière de taxes et impôts. « Ces marchés permettent également aux collectivités locales de mobiliser de ressources fiscales notamment les droits d’assise, la location des boutiques en particulier et des infrastructures marchandes en générale », a-t-il fait savoir. Selon lui, à travers ces marchés, l’État contribue au bien-être socioéconomique des individus et des citoyens. Les ressources financières collectées par l’État dans ces marchés permettront la réalisation des infrastructures sanitaires, routières, éducatives et bien d’autres. A en croire Aimé Kocou Dadégnon, « Je crois que c’est une très belle politique et les impacts escomptés sont énormes. C’est très bénéfique aussi bien à l’économie locale que nationale », a-t-il souligné. Autre impact de la construction de ces marchés reste la contribution au bien-être socio-économique des individus.
La concrétisation de ce projet ambitieux prouve à suffisance que le gouvernement du président Patrice Talon est résolument engagé à faciliter les échanges et les opérations commerciaux.
Wilfried AGNINNIN
