CONTOURNEMENT ET TRAVERSEE DE PARAKOU
Herman Hervé Gbédji rassure de la qualité des ouvrages
La ville de Parakou subit une métamorphose avec la construction de nouvelles routes notamment celles du contournement et de la traversée. Ce chantier de grande envergure confié à l’entreprise chinoise Sino-hydro, tire à sa fin suscitant assez de joie dans le cœur des usagers et populations de la métropole du septentrion. Cependant certaines imperfections liées à l’ouvrage surtout la détérioration de la chaussée par endroit, s’observent par endroit. Bien qu’insignifiantes ces quelques dégradations constatées suscitent le doute chez quelques curieux. Le Directeur Départemental des Infrastructures et des Transports (Ddit) Borgou, Herman Gbédji, reçu sur la radio fraternité le mercredi 20 juin, a rassuré que les autorités sont déjà à pied d’œuvre pour rectifier ces imperfections notées par endroit.
Barnabas OROU KOUMAN
Nul n’ignore l’importance des routes modernes dans les villes surtout celles à statut particulier comme Parakou. La vitrine du septentrion béninois, souffrait d’un manque criard d’infrastructures routières compte-tenu de l’importance du trafic dans cette ville. Raison pour laquelle la réalisation des voies du contournement et de la traversée était un soulagement des peines des usagers et des populations. En phase de finition, les travaux exécutés ont changé nettement l’aspect de la ville de Parakou lui donnant l’allure des plus grandes villes africaines. Mais avant la réception officielle de ces ouvrages, on constate par endroit la dégradation du joyau. Un constat qui n’est pas sans effets sur les autorités en charge des travaux publics. Le Ddit du Borgou et de l’Alibori Herman Hervé Gbédji reconnait l’existence de ces détériorations, « ces déformations pour la plupart, vous allez constater que c’est à l’approche des ralentisseurs que nous avons érigés dans la ville, surtout au niveau du contournement qu’on observe ces déformations ». Expliquant la cause de ces dégradations précoces le Ddit s’appuie sur le rapport de la mission de contrôle, « selon le premier rapport de la mission de contrôle qui nous est revenu, c’est que ces déformations sont dues aux forces de freinage qui poinçonnent la route à l’approche des ralentisseurs. Surtout les gros porteurs lorsqu’ils sont chargés, ils voient le ralentisseur, ils sont obligés de freiner d’un coup pour ne pas bondir sur le ralentisseur. C’est l’effet des force de freinage qui poinçonne la route ».
Gbédji rassure
Pour le technicien, il n’y a pas encore péril en demeure car de pareilles irrégularités ont été observées ailleurs notamment sur la route Godomey-Pahou, et ont été corrigées. Tant que l’ouvrage n’est pas définitivement réceptionné, on peut toujours procéder à des réaménagements. Alors dans le cas d’espèce le directeur départemental des travaux publics rassure que des dispositions idoines sont prises pour corriger ces imperfections. « Ici ce qui est préconisé premièrement par la mission de contrôle, c’est que tous les ralentisseurs sur le contournement seront enlevés et l’entreprise va reprendre les travaux. On ne va plus remettre les ralentisseurs. De manière technique lorsqu’on veut faire des ralentisseurs, il faut attendre que le revêtement murisse avant de faire ces ralentisseurs. Ce qui est conseillé, il faut attendre un an pour que le béton durcisse », a expliqué le directeur départemental.
Voilà qui est dit, la population ne doit plus s’inquiéter par rapport à la durabilité de ces infrastructures. Elle doit accompagner les autorités dans leurs efforts de rendre attrayante la ville par les travaux confortatifs qui sont en cours. Leur devoir est désormais d’œuvrer pour la pérennisation de ces ouvrages en ayant des comportements citoyens.
