CRISE POST ÉLECTORALE AU BÉNIN
La tentative d’étouffement d’une manifestation tourne au vinaigre
Après le scrutin du 28 avril dernier, l’on note des foyers de tension d’incivisme un peu partout dans le pays. Les derniers actes de vandalismes sont survenus dans l’après-midi du mercredi 1er mai dernier dans la ville de Cotonou. Au cours de ces manifestations plusieurs dégâts matériels ont été enregistrés.
Wilfried AGNINNIN
Tout est parti d’un débarquement des forces de l’ordre non loin du domicile de l’ancien chef d’État Boni Yayi à Cadjèhoun. En effet, selon les informations recueillies le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia aurait appris un supposé attroupement des populations pour une marche contre les élections législatives passées à la devanture du domicile de l’ancien chef d’État Boni Yayi. Cette tentative d’étouffement de la manifestation a tourné au vinaigre.
Ayant été informés, le président Nicéphore Soglo et son épouse Rosine, Candide Azannaï, Éric Houdété et bien d’autres ténors de l’opposition se sont dépêchés sur les lieux pour non seulement constater les faits, mais aussi pour venir au secours à leur camarade. Une situation qui a très tôt tournée au vinaigre en soulevant les populations.
Une altercation s’en est suivie entre forces de l’ordre et populations qui laisse voir d’énormes dégâts matériels. Des blessés graves lors des affrontements, des immeubles brûlés et des infrastructures saccagées.
Il faut aussi rappeler que, d’énormes dégâts matériels ont été enregistrés dans la ville de Kandi dans la même soirée avec à la clé l’usine d’égrenage de la commune incendiée.
Quotidien Daabaaru, leader de la presse écrite dans le septentrion
