CURIOSITÉ SCIENTIFIQUE : Le lieu du Jardin d’Éden retrouvé !

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CURIOSITÉ SCIENTIFIQUE

Le lieu du Jardin d’Éden retrouvé !

Selon le récit biblique le premier homme serait créé dans le Jardin d’Éden et y a séjourné pendant longtemps avant d’y être expulsé à cause du péché. Ainsi, après des millénaires, l’homme manque de précision sur ce lieu où a commencé la vie sur terre. Mais grâce aux fouilles archéologiques de la scientifique Vanessa Hayes se lieu semble être repéré dans une région du Bostowana.

Selon le Magazine Sciences et Avenir, « les humains anatomiquement modernes, autrement dit les Homo Sapiens, sont apparus en Afrique il y a entre 240 et 165 000 ans. Mais la zone géographique de l’émergence de cette lignée fait toujours débat : certains fossiles suggèrent une origine est-africaine mais les marqueurs génétiques plaident pour une genèse plus australe. Une nouvelle étude publiée dans la revue Nature conforte cette seconde hypothèse.
Les premiers humains auraient évolué dans ce qui est aujourd’hui un désert de sel.

C’est une analyse multi-source qui a conduit Vanessa Hayes, de l’Institut Garvan à l’Université de Sydney (Australie), à la conclusion que l’humanité est née au sud du bassin du Zambèze, le 4ème fleuve d’Afrique qui abrite les célèbres chutes Victoria. Une région qui comprend le nord du Botswana jusqu’à la Namibie à l’ouest et jusqu’au Zimbabwe à l’est. Plus précisément, les premiers humains auraient évolué dans le pan de Makgadikgadi qui est aujourd’hui un désert de sel.

À l’époque, la région était beaucoup plus propice à l’épanouissement d’une communauté de Sapiens : un immense lac en cours de morcellement occupait la zone qui était également garnie de forêts luxuriantes et de zones marécageuses particulièrement fertiles.

Pour identifier l’origine géographique de l’humanité, la chercheuse a mené une vaste étude génétique sur l’Adn mitochondrial de 1.217 habitants du sud de l’Afrique dont 198 nouveaux profils rares découverts en prélevant du sang chez des habitants d’Afrique du Sud et de Namibie. L’Adn mitochondrial qui se transmet par les mères accumule les mutations au fil des générations et en effectuant des comparaisons entre individus, il est possible de remonter l’histoire de l’humanité. La scientifique a également intégré dans son travail des données paléo climatiques, géologiques ainsi que des marqueurs ethnolinguistiques. Cette vaste revue a permis d’identifier le pan de Makgadikgadi comme point d’ancrage des premiers humains.

Des migrations liées au climat

Ces premiers hommes modernes ont profité de cette région prospère et fertile pendant près de 70.000 ans avant de se risquer vers le nord-est, il y a 130.000 ans, puis vers le sud-ouest, il y a 110.000 ans. Ce sont sans doute des changements climatiques qui ont motivé ces premiers déplacements : l’augmentation de la pluviométrie régionale a ouvert des corridors verts dans les zones arides qui entouraient le lac. Profitant de ces routes fertiles, les humains ont pu se déplacer et notamment gagner la mer vers le sud-ouest où ils ont prospéré en apprenant à consommer les produits de la mer. Une population semble toutefois être restée dans la région et n’a pas bougé depuis, on retrouve sa trace chez les habitants du désert de  Kalahari »  .

Voici ce qui confirme le désir de l’homme qui cherche à retourner en ce lieu paradisiaque des récits créationnistes.

Edouard ADODE

Source : Magazine Sciences et Avenir

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