DÉGRADATION DES INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES À TCHAOUROU : Circulation sur l’axe Guinirou-Gango-Yambouan, un chemin de croix pour les usagers

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Période difficile pour les usagers de l’axe Guinirou – Gango-Yambouan à cause de son impraticabilité par ces périodes de pluies. Long de seulement 26 km, il faut malheureusement au moins 1h 30 mn de temps pour traverser cet axe selon le moyen de déplacement. Il ne se passe un jour sans qu’il n’y ai d’accident sur ce tronçon à cause des ponts inachevés qui s’y trouvent et surtout celui de Gango qui se présente comme le plus dangereux. Pendant la saison des pluies, l’eau quitte de son nid et rejoint la voie principale pour rendre impossible la circulation. Et malgré les les efforts de la population pour fabriquer un pont artisanal, l’eau continue de dicter sa loi aux usagers.

Selon une source sur place, un gendarme à failli perdre sa vie sous la puissance du courant d’eau une année en arrière. N’eut été l’aide des plongeurs celui-ci aurait été emporté par les eaux. Son Akm et sa moto ont pu être repêchés après des heures d’horloge. La source indique également que le mercredi 30 septembre dernier, c’est au tour du véhicule de l’unité spécialisée des frontières (Ussf) de se confronter aux eaux. Comme à ses habitudes, le véhicule s’est rendu à Yambouan pour la relève des éléments lorsqu’une pluie diluvienne est survenue. Il ne s’en sort qu’avec l’aide de la jeunesse de Gango et d’un véhicule dépêché de Tchaourou.

C’est triste que les populations de Gango vivent au quotidien le calvaire de l’impraticabilité des routes malgré leur contribution à l’économie de leur commune grâce aux différentes activités qu’elles mènent et l’apport du marché à la fiscalité.

Néanmoins, il faut dire que l’actuel conseil communal dès son installation s’est montré très sensible aux peines des populations. Alors les citoyens se disent confiants de voir très bientôt l’achèvement des ponts de la localité et la réhabilitation des axes routiers avec l’implication de la mairie.

Samira ZAKARI

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