DEGRADATION DES RUES AU QUARTIER ALBARIKA DE PARAKOU : Les populations sur le “chemin de Golgotha”

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Depuis quelques années, les usagers du tronçon Albarika-Kpérou-Guerra de Parakou notamment les motocyclistes vivent le martyre dans leur déplacement. La principale raison de cette triste situation est la dégradation très avancée de plusieurs voies dans ces quartiers. Une situation qui pousse certains usagers à s’interroger sur le rôle des autorités en charge des infrastructures.

Nice HOUENOU (Stg)

C’est un vrai parcourt de combattant, pour rallier le quartier Albarika dans le 1er arrondissement de Parakou. Et pour cause, la dégradation très avancée des voies de cette localité, qui ne facilite pas la circulation des personnes et des biens.

En effet, il suffit d’emprunter la piste réservée aux cyclistes et menant vers Kpérou- Guerra pour constater l’état cabossé de cette voie très fréquentée par les populations. Les briques posées sur cette voie, ont formé des dos-d’âne pas ordinaires depuis un certain temps. « Disons que le quartier Albarika est une unité de mesure parmi tous les quartiers de Parakou, les 58 quartiers de la ville de Parakou sont tous dégradés. Il n’y a aucun quartier dont la voie est en forme », s’est indigné le délégué du quartier Albarika, Abdoul Ganiou Alinindji. L’autorité locale ajoute que « la dégradation de ces voies remontent déjà à deux ans, la dégradation effective a commencé lorsqu’on a arrêté les reprofilage. Donc, la mauvaise forme des voies date de longtemps ».

Selon Salifou Zoumarou, un conducteur de taxi-moto communément appelé Zémidjan rencontré dans le quartier Albarika, « le tronçon n’est pas du tout bon à emprunter, nous qui circulons, nous tombons chaque jour que Dieu fait. Car, il y a d’énormes trous, la voie est divisée en plusieurs parties », a-t-il laissé entendre, avant d’ajouter que, « c’est dommage que les autorités ne font rien depuis des années ». Bienvenue Chabi, un Zémidjan est aussi d’avis que son collègue et s’insurge de l’état de cette bretelle. « Nous ne savons réellement pas comment cette voie est devenue ainsi avec des trous, des dos-d’âne formant des vagues qui non seulement, ralentissent la circulation, mais aussi, créent des dommages aux engins surtout au niveau de Kpérou-Guerra. Un véritable piège à crabe » a-t-il affirmé tout en ajoutant qu’« à l’état normal des choses, les motocyclistes qui se rendent au centre-ville de Banikanni et Zongo ne doivent pas passer par la piste de Kpérou-Guerra ».

Comme l’ont fait savoir la quasi-totalité des usagers de ce trafic, le danger se vit au quotidien en empruntant cette bretelle. Ceux-ci sont obligés de faire jour et nuit, face à des risques d’accident mais aussi, à la restriction de la durée de vie des motos. Face à cette situation de haute insécurité routière, la réaction des autorités est attendue le plutôt possible, afin de sortir les usagers de leurs mésaventures quotidiennes. C’est bien évidemment ce que souhaitent les usagers de ces voies. « Cette situation a trop duré. C’est dommage, rien n’a été fait par les autorités. La marie de Parakou, le ministre en charge des infrastructures et des transports, et même la direction des infrastructures sont insensibles à nos larmes. Il urge qu’ils interviennent et réaménagent ces différentes voies qui servent à bon nombres de parakois », a sollicité Raïma Issifou, une citoyenne de la ville de Parakou. De son côté, Cyrano Houènou, un étudiant dans la ville de Parakou, pensent qu’il est inconcevable que le gouvernement mette autant d’énergie dans la construction des voies, « mais que celles-ci soient laissées dans cet état piteux depuis des années». Toutefois, Cyrano Houènou espère que « les autorités viendront faire le constat et passer à la réhabilitation de ces voies pour le bien de tous ».

 

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