L’ultimatum accordé aux vendeurs de l’essence de la contrebande communément appelé « kpayo » a expiré le dimanche 13 septembre 2020 et dès ce lundi plus d’exposition de ce produit aux alentours des grands artères des villes, notamment Porto-Novo la capitale. Les vendeurs doivent ainsi se replier dans les « vons » au risque de s’exposer à la répression de la police républicaine.
Cette décision émane du directeur départemental de la police républicaine de l’Ouémé, le commissaire divisionnaire, Edouard Zankran qui doit ainsi discipliner tout le désordre observé dans la livraison de ce produit inflammable à la population. C’est par le truchement d’un communiqué rendu public le vendredi 11 septembre dernier que le directeur départemental de la police républicaine de l’Ouémé a recommandé aux vendeurs de l’essence frelaté de libérer les artères de la ville capitale et de rentrer dans les « vons » pour exercer leur commerce. A en croire le directeur, les concernés disposent jusqu’au dimanche 13 septembre 2020 pour s’exécuter à la prescription au risque de tomber sous le coup de la loi. À cet effet, les commissaires d’arrondissement du département de l’Ouémé sont instruits à l’effet de sensibiliser lesdits vendeurs et de faire respecter la présente prescription.
D’ores et déjà, le prix de l’essence de la contrebande a aussitôt pris un coup dans la ville de Porto-Novo et environs. De 350f depuis quelques jours, le prix passe déjà à 400f et risque de connaître une nouvelle augmentation selon quelques vendeurs approchés.
Charles HONVOH