DESTITUTION PROGRAMMÉE DU MAIRE GOMINA ABOUBAKARI
Les ressortissants de Bassila à Parakou protestent
(Lire l’intégralité de leur point de presse)
POINT DE PRESSE DES RESSORTISSANTS DE LA COMMUNE DE BASSILA À PARAKOU LE MERCREDI 15 AOÛT DERNIER AU SUJET DU PROJET DE DESTITUTION DU MAIRE DE LA COMMUNE EN PRÉPARATION PAR UNE CERTAINE CLASSE POLITIQUE.
Dans la vie d’une nation, d’une communauté et même d’une famille, le facteur stabilité joue un rôle très important.
Ainsi, lorsqu’on dit d’un pays qu’il est stable, cela veut tout simplement dire qu’il n’est pas à la MERCI des ingérences extérieures, les structures et les hommes chargés de son animation ne sont pas des ventilateurs qu’il est loisible à tout venant de bouger à sa guise.
Malheureusement, la commune de Bassila s’est installée dans ce piteux cercle des communes instables.
En effet, si le plan diabolique des ténors de l’Alliance ABT venait à aboutir, la commune de Bassila va connaître son 3ème Maire en moins de 3 ans soit une moyenne de 1 maire par an. Quel gâchis ?
Les faits
Le conseil communal de Bassila compte 17 conseillers dont 8 des FCBE et 9 de l’Alliance ABT.
Entre temps, l’honorable Affo Obo Tidjani dit SOUWI rompules amarres avec l’Alliance ABT emportant avec lui 4 conseillers. Du coup, l’Alliance est réduite à 5 conseillers, les FCBE 8 et la 3ème force politique EPR avec 4 conseillers. Le député SOUWI atterri à l’UN.
D’aucuns auraient vite fait de penser que ABT et UN ; Union fait la Nation, sont de la mouvance et donc, il s’entendraient pour gérer leur majorité. ERREUR! l’Alliance n’a jamais digéré le départ de SOUWI vers d’autres horizons. Et comme pour nuire à l’honorable et sa bande, l’Alliance ABT, contre toute attente se reproche des FCBE pour négocier la destitution du maire.
Comme vous le constatez, il s’agit d’un jeu politique qui se révèle dangereux aux yeux de nous autres, acteurs de la société civile, simples natifs de Bassila ayant pour souci majeur, le développement de notre localité, la cohésion sociale et de paix.
Nous avons compris que ces gens là ne pensent qu’à leur promotion personnelle aux échéances prochaines, et sont dans les calculs politiciens au détriment de la grande masse souvent laissée pour compte.
Pour la population qui ne reproche rien au maire actuel, les partis politiques présents sur le territoire de Bassila doivent investir le terrain pour conquérir l’électorat s’ils tiennent à contrôler l’exécutif communal.
Que va apporter le nouveau maire à la commune en moins de 18 mois?
Au détail très important, mesdames et messieurs les journalistes :
La destitution du maire est donc en téléchargement depuis Cotonou via Djougou.
Pour destituer le maire de Bassila, c’est à Djougou qu’on réunit les conseillers FCBE et ceux de l’Alliance ABT.
Le Préfet de la donga dont le sport favori est la destitution des maires prend des contacts, militarise la mairie au motif que l’ordre public est menacé; interdit à la population de sortir pour s’exprimer. Sous le préfet de la Donga, on a déjà destitué le maire de Djougou, celui de Ouaké et maintenant celui de Bassila.
Par plus tard que la semaine dernière, on a vu les population de Banikoara sortir librement manifester contre le projet de destitution de leur maire.
On vous frappe et on vous interdit de pleurer. C’est arbitraire.
Une fois élus, nos Maires ne devaient pas être à la merci des partis politiques. Lorsqu’un maire ne cire pas les chaussures des ténors de sa formation politique, on déclenche la machine à destituer. C’est dommage pour notre décentralisation.
Pour le cas de Bassila, il y aura des déballages; car la population a appris à connaître les acteurs politiques que nous avons sur le terrain. Du simple conseiller communal à la borne supérieure, rien que des affairistes au pouvoir; des entrepreneurs, de marchés publics et que sais-je encore.
Monsieur le Préfet, cessez de terroriser la population.
Tout le département de la Donga ne peut être de votre bord politique. Tout Bassila ne saurait arborer le maillot de votre parti.
Eu égard à tout ce qui précède, nous, ressortissants de la commune de Bassila résident à Parakou, invitons les leaders des partis politiques à recourir à d’autres moyens pour régler leurs divergences avec leurs alliés d’hier.
Nous prenons donc l’opinion nationales à temoin tout en rendant responsables les commanditaires de la série de destitutions des Maires sans le consentement des populations à la base.
Disons NON à l’installation à la tête de notre commune.
